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Septembre

25 septembre

Obsèques de notre soeur doyenne, soeur Jean-Marie
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24 septembre

25ème dimanche du temps ordinaire (A)

Mt 20, 1-16

La vie éternelle, un don à recevoir


20 1 Le Royaume des cieux est semblable à un homme maître de maison, qui sortit de grand matin embaucher des ouvriers vers sa vigne. 2 Se mettant d'accord avec les ouvriers d'un denier pour le jour, il les envoya vers sa vigne. 3 Et étant sorti autour de la troisième heure, il en vit d'autres se tenant sur la place, désœuvrés; 4 et il leur dit: Allez, vous aussi vers la vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. 5 Ceux-ci s'éloignèrent. De nouveau, sortant autour de la sixième et de la neuvième heure, il fit de même. 6 Sortant autour de la onzième heure, il en trouva d'autres se trouvant là et il leur dit: Pourquoi vous êtes-vous tenus ici, désœuvrés, le jour tout entier? 7 Ils lui disent: Parce que personne ne nous a embauchés. Il leur dit: Allez vous aussi vers ma vigne.
8 Le soir étant arrivé, le Seigneur de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers et remets-leur le salaire en commençant par les derniers jusqu'aux premiers. 9 Et les ouvriers autour de la onzième heure, venant, reçurent chacun un denier. 10 Et venant, les premiers pensèrent qu'ils recevraient plus, mais ils reçurent un denier, eux aussi. 11 Le recevant, ils murmuraient contre le maître de maison, 12 disant: Ceux-ci, les derniers, firent une seule heure, et tu les as faits égaux à nous qui avons porté le poids du jour et de la chaleur.
13 Répondant à l'un d'eux, il dit: Ainsi je ne suis pas injuste envers toi; ne t'es-tu pas accordé avec moi d'un denier? 14 Emporte le tien et va. Je veux donner à celui-ci, le dernier, comme à toi aussi. 15 Ne m'est-il pas permis de faire de ce qui est mien ce que je veux? Ou ton œil est-il mauvais parce que moi je suis bon?
16 Ainsi les derniers seront premiers et les premiers derniers.

Embauchés à la vigne (Mt 20, 1-7)

Un maître de maison sort de grand matin embaucher des ouvriers pour sa vigne. On pense immédiatement au Seigneur qui planta une vigne, son peuple élu, et en prit soin (Is 5, 1-7; Jr 2, 21). Jésus y ajoute l'embauche d'ouvriers pour faire le travail, embauche qui s'échelonne tout au long du jour.
Le Seigneur, en effet, est sorti plusieurs fois; dès le lever du soleil à six heures, puis toutes les trois heures: à neuf heures, à midi, à trois heures de l'après-midi. Enfin à cinq heures, soit une heure avant le coucher du soleil qui marquait la fin du travail. Chaque fois, le maître de la vigne embauche les ouvriers sans travail, qui attendent sur la place que quelqu'un veuille bien leur en donner. C'est d'ailleurs l'excuse mise en avant par les derniers embauchés pour justifier d'être restés toute la journée sans rien faire. Jésus indique le montant du salaire fixé avec les premiers: un denier pour la journée; ensuite il parle seulement d'une juste rétribution.


Un salaire unique pour tous (Mt 20, 8-12)

Le soir arrive, où les ouvriers se regroupent pour recevoir leur paye. Le Seigneur de la vigne fait distribuer le salaire par l'intendant qui régit ses biens. Il commence par les derniers embauchés, faisant ainsi attendre les premiers qui pourtant ont travaillé depuis le matin et auraient pu espérer être les premiers à pouvoir partir. Mais cette tactique leur permet de voir ce que les derniers reçoivent, et met à nu les sentiments de leur cœur. Voyant que les derniers reçoivent un denier, ils espèrent qu'ils bénéficieront d'une augmentation du salaire convenu avec le Seigneur de la vigne. Mais une déception les attend: quand vient leur tour, ils ne reçoivent qu'un denier. Des murmurent se font alors entendre contre le Seigneur… comme les Hébreux dans le désert: «Le peuple se répandit en murmures qui arrivèrent aux oreilles du Seigneur; cela lui déplut» (Nb 11, 1).


Gratuité du salut (Mt 20, 13-16)

Le Maître de maison donne ce qui lui appartient à qui il veut: ses dons ne sont pas mesurés à l'aune du travail effectué. Il donne ses biens librement et avec libéralité, de façon gratuite; c'est l'expression de sa bonté. Et en agissant ainsi, il n'est pas injuste à l'égard des premiers. Nous savons donc maintenant pourquoi, au jeune homme qui voulait faire quelque chose de bon, Jésus avait proposé de vendre ses biens et d'en donner le montant aux pauvres: il lui proposait d'imiter Dieu.
Qui sont ces premiers qui sont devenus derniers? Le peuple juif qui a travaillé sous le joug de la Loi, portant le poids du jour et de la chaleur. Les derniers arrivés à la vigne, ce sont les pécheurs et les publicains. A tous, le Père donne le même salaire: la vie éternelle qui se reçoit comme un don. Un travail est bien demandé à chacun, mais le don accordé n'est pas proportionné au travail accompli. Jésus lui-même est donné à tous ceux qui veulent bien l'accueillir. Les fidèles observateurs de la Loi refusent de rentrer dans le dessein de Dieu qui traite tout le monde également: tant les élus de la première heure que les convertis de la dernière heure, publicains et pécheurs. Ils jettent sur cette attitude un œil mauvais, critique et jaloux. En le leur reprochant, Jésus les invite à la conversion. S'ils ne changent pas leur regard, ils seront exclus, comme le montre la conclusion qui explicite la phrase énigmatique par laquelle il avait commencé: Ainsi les derniers seront premiers et les premiers derniers.

21 septembre


Prier le rosaire
de la Miséricorde


Mystères glorieux


La Résurrection

À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus (Jn 20, 23).

Le Christ au soir de Pâques fait du pardon qu'il offre le nouveau moteur de la relation entre nous. Oui, la miséricorde est la seule attitude qui permette à la rencontre d'être vraie et fructueuse, également l'exercice de l'amour et d'aller progressivement jusqu'au pardon selon le cœur de Dieu (Anonyme).

Jésus Miséricordieux, mets au cœur de tous les chrétiens le désir de recevoir ton pardon dans le sacrement de réconciliation.

 

L’Ascension

Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux (Anonyme).

Le Christ, c’est beaucoup de membres en un seul corps. Il est descendu du ciel par miséricorde, et lui seul y est monté, mais par la grâce nous aussi sommes montés en sa personne. De ce fait, le Christ seul est descendu, et le Christ seul est monté; non pas que la dignité de la tête se répande indifféremment dans le corps, mais l’unité du corps ne lui permet pas de se séparer de la tête (Augustin).

Jésus Miséricordieux, fais que l’Église soit, dans le monde, ton visage visible.

 

La Pentecôte

Tous furent remplis d’Esprit Saint (Ac 2, 4).

La Pentecôte, c’est le début d’une nouvelle saison faite de témoignage et de fraternité. La langue de l’Évangile franchit les frontières établies par les hommes. Aujourd’hui comme alors, le Saint-Esprit souffle sans cesse sur l’Église et sur chacun de nous pour que nous sortions de nos médiocrités et de nos fermetures pour communiquer au monde entier l’amour miséricordieux du Seigneur. C’est notre mission! (Pape François).

Jésus Miséricordieux, envoie ton Esprit et consacre-nous tous de son onction pour que le Jubilé de la Miséricorde soit une année de grâce du Seigneur.

 

L’Assomption

Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom! (Lc 1, 49).

Le Cantique de la Vierge nous fait percevoir le sens de l’existence de Marie: si la miséricorde du Seigneur est le moteur de l’histoire, alors a été «préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté ton propre Fils et mis au monde l’auteur de la vie». Tout cela ne regarde pas seulement Marie. Les grandes choses faites en elle par le Tout-puissant nous touchent profondément, nous rappellent la destination qui nous attend: la maison du Père (Pape François).

Jésus Miséricordieux, malgré notre grande misère, nous gardons l'espoir de chanter éternellement notre chant de louange.

 

Le Couronnement de Marie

Il jette les souverains à bas de leurs trônes et il élève les humbles (Lc 1,52).

Marie est notre Reine; mais sachons-le pour notre commune consolation, elle est une Reine pleine de douceur et de clémence, toute disposée à répandre ses bienfaits sur notre misère. C'est pourquoi, la sainte Église veut qu'en la saluant dans le Salve Regina, nous lui donnions le titre de Mère de miséricorde (Alphonse de Liguori).

Jésus Miséricordieux, que ton Église annonce aux pauvres la bonne nouvelle; nous te le demandons par Marie, Mère de la Miséricorde.

17 septembre

24ème dimanche du temps ordinaire (A)

« Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois » (Mt 18, 21-35)



Le pardon entre frères (Mt 18, 21-22)

21 Alors venant auprès [de lui] Pierre lui dit: Seigneur, combien de fois mon frère pèchera-t-il envers moi et lui pardonnerai-je? Jusqu'à sept fois? 22 Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept.

Au verset 15, Jésus envisageait le cas d'un frère qui pèche. Maintenant, Pierre pose la question du pardon à accorder à celui qui l'a offensé. Il a reçu de Jésus le pouvoir de lier et de délier (16, 19), de remettre les péchés, mais il n'a pas perçu la mesure du pardon de Jésus. Pardonner sept fois lui semble le comble de la miséricorde! Jésus répond: soixante-dix fois sept fois! C'est-à-dire un pardon sans limite, à la mesure du pardon de Dieu. Or trois fois, dans l'Ancien Testament, apparaissait comme une mesure surabondante. Elihu par exemple, disait dans le livre de Job: «Voilà tout ce que fait Dieu, deux fois, trois fois pour l'homme» (Jb 33, 29). On constate que la mesure du pardon est semblable à celle du châtiment: «Caïn sera vengé sept fois, mais Lamech soixante-dix fois sept» (Gn 4, 24).


Pardon donné, condition du pardon reçu (Mt 18, 23-35)

23 C'est pourquoi le Royaume des cieux a été comparé à un (homme) roi qui voulut régler [son] compte avec ses serviteurs. 24 Commençant à régler, un débiteur de mille talents fut porté auprès de lui. 25 Comme il n'avait pas [de quoi] payer, le Seigneur ordonna qu'il soit vendu et la femme et les enfants, et tout ce qu'il a et pour que [la dette] soit payée. 26 Tombant donc, le serviteur se prosternait devant lui disant: Sois magnanime envers moi et je te payerai tout. 27 Emu aux entrailles, le Seigneur de ce serviteur le délia et lui remit sa dette.
28 Sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers, et le saisissant il l'étranglait disant: Paye s'il est vrai que tu dois quelque chose. 29 Tombant donc son compagnon de service le suppliait, disant: Sois magnanime envers moi et je te payerai. 30 Celui-ci ne voulait pas, mais s'éloignant, il le jeta en prison jusqu'à ce qu'il ait payé son dû.
31 Ses compagnons de service, voyant donc les choses qui étaient arrivées, furent fortement attristés et, venant, expliquèrent à leur Seigneur toutes les choses qui étaient arrivées. 32 Alors l'appelant auprès de lui, son Seigneur lui dit: Serviteur mauvais, toute cette dette, je [l']ai remise puisque tu m'as supplié; 33 ne fallait-il pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon de service, comme moi aussi j'ai eu pitié de toi? 34 Et se mettant en colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce dû. 35 Ainsi vous fera aussi mon Père céleste, si vous ne remettez pas chacun à son frère [du fond] de vos cœurs.

Jésus ne s'étend pas sur la fréquence du pardon à accorder. Il explicite, sous forme de parabole, ce qu'il avait dit dans son enseignement sur la montagne: «Si vous remettez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste remettra à vous aussi; mais si vous ne remettez pas aux hommes, votre Père non plus ne remettra pas vos fautes» (6, 14-15). C'était l'explicitation d'une demande du Notre Père: «Remets-nous nos dettes comme nous avons remis à nos débiteurs» (6, 12). Le Siracide disait déjà: «Pardonne à ton prochain ses torts, alors, à ta prière, tes péchés seront remis» (Si 28, 2).
D'entrée de jeu, Jésus commence: «Le Royaume des cieux a été comparé à un roi». Par qui? quand? on ne sait. Ce roi, c'est le Père (cf. 22, 2). Ce roi donc, fait ses comptes avec ses serviteurs. On lui amène un serviteur qui lui doit une somme colossale: dix mille talents, soit soixante millions de drachmes. Comme il n'avait pas de quoi rembourser, le roi le traite avec une sévérité qui étonne, après ce que Jésus vient de dire de son Père qui prend soin des petits (18, 10), qui cherche la brebis égarée (18, 13). Le châtiment du roi est sans pitié: il condamne son serviteur à être vendu comme esclave avec sa femme et ses enfants. Evidemment l'argent qui résulterait de la vente ne pouvait assurer le remboursement de la dette. Mais cela servirait de leçon à d'autres. Le serviteur supplie alors son maître et fait appel à sa magnanimité: il promet de tout rembourser. Evidemment, c'était une promesse impossible à tenir. Mais le roi, ému aux entrailles — comme l'a été Jésus devant les foules qui avaient faim (14, 14; 15, 32) — par le repentir de son serviteur, lui accorde encore plus que ce qu'il demande: il le délie du lien qui l'attachait à lui et lui remet sa dette.
Sitôt parti, le serviteur prend le contre-pied de ce que le roi vient de faire pour lui. Alors qu'il n'a plus aucune dette à rembourser, qu'il est libre, il se précipite sur un débiteur, un de ses compagnons de service, réclamant un dû de cent deniers seulement, soit à peu près cent drachmes. Alors qu'il n'est même pas sûr que la dette soit réelle, sans même prendre la peine de vérifier, il l'étrangle. L'autre reproduit ce que lui-même a fait devant le roi: il le supplie en implorant sa magnanimité et lui promet de rembourser. Cette promesse avait d'ailleurs plus de chance d'être tenue que celle que lui-même avait faite à son Seigneur. Mais le serviteur délié reste impassible, insensible à la détresse de son compagnon; il le fait jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait tout payé. Rien n'est dit sur la façon dont le prisonnier pouvait payer sa dette tout en étant incarcéré.
Les autres serviteurs furent profondément attristés en voyant le comportement du débiteur délié: ils auraient attendu de lui un geste de magnanimité. Aussi vont-ils tout rapporter à leur Seigneur; Seigneur est le titre donné à Dieu, ici au Père. Celui-ci appelle le serviteur et le jugement tombe: serviteur mauvais! Mauvais: cet adjectif a été plusieurs fois utilisé par Jésus, en particulier lorsqu'il s'est présenté comme le juge des cœurs: «L'homme mauvais, à partir du mauvais trésor, jette dehors des choses mauvaises» (12, 33), et le juge de cette génération «mauvaise» (12, 45). Or seul Dieu peut juger les cœurs. La parabole nous montre donc la source où Jésus puise ce qu'il est, ce qu'il fait: il partage avec le Père non seulement des entrailles de miséricorde, mais il exerce comme lui le jugement des cœurs. Dans une parabole qu'il proposera plus loin, il mettra en scène le Seigneur des serviteurs qui vient régler ses comptes avec eux. Or là, il s'agit du retour de Jésus après une longue absence (25, 19). Dans les deux paraboles, il s'agit de régler des comptes, donc d'exercer un jugement. Dans la première, c'est le Père; dans la seconde, c'est Jésus qui est au centre. Mais dans les deux cas, un des serviteurs est qualifié de mauvais (25, 26).
Le Père avait remis la dette à son débiteur qui l'en avait supplié. Celui-ci était donc dans l'obligation — «Ne fallait-il pas…» — de faire de même. Comment celui qui a été l'objet de la pitié de Dieu, peut-il se montrer dur pour son compagnon?
Dieu juge son cœur et dans sa colère rend la sentence: il livre le serviteur mauvais aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout payé. Ce qui veut dire qu'il travaillera pour rembourser, tout en étant soumis à des tortures répétées; cela «jusqu'à ce qu'il ait payé son dû», ce qui indique une peine éternelle, car il était impossible de rembourser une somme aussi importante.
Jésus termine en donnant clairement à Pierre le sens de la parabole: c'est ainsi que fera le Père céleste à l'égard de celui qui ne remet pas à son frère; et il précise: «du fond de vos cœurs», sans arrière-pensée, sans rancune cachée.
L'enseignement donné à Pierre est clair: il lui faut pardonner à ceux qui commettent des fautes contre lui, car elles sont bien moindres que celles commises à l'égard du Seigneur. Le jugement de Dieu sera très sévère pour qui ne pardonne pas à son frère.

14 septembre

 

 

 

Prier le rosaire
de la Miséricorde


Mystères douloureux


 

 



L’Agonie

La sueur de Jésus devint comme des caillots de sang tombant sur la terre (Lc 22,44).

On vit Jésus pleurer non seulement de ses yeux mais comme de tous les membres de son corps, afin de purifier par ses larmes son corps tout entier: l'Eglise! Le Fils de Dieu compatit à nos maux, et il pleure. Par quelles larmes vais-je irriguer la terre stérile de ma vigne? Tous ses sarments se sont desséchés à cause de l'aridité; ils dépérissent sans fruit, faute d'humidité. Jésus miséricordieux, tu en es témoin: que les fagots de ces sarments se consument chaque jour au feu de mon cœur broyé, en sacrifice pour toi! (Saint Bernard).

Dieu, Père miséricordieux, penche-toi sur nos péchés, guéris notre faiblesse.

 

La Flagellation

Quant à Jésus, Pilate le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié (Mt, 27, 26).

Ô Jésus Miséricordieux, nous Te regardons attaché au poteau et cruellement flagellé pour nos péchés. Nous comprenons désormais que nous avons été rachetés des mains de Satan non pas contre de l’argent ou de l’or, mais contre Ton sang précieux. Ô Agneau immaculé, donne-nous la force de nous affranchir du joug des passions et du péché (Abbé W. Kubacki).

Dieu, Père miséricordieux, fais que tous les hommes fassent l'expérience de la miséricorde.

 

Le Couronnement d’épines

Avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête (Mt 27, 29).

Ô Jésus Miséricordieux, combien la malignité de l’homme est grande et cruelle! combien le secret du péché est inconcevable! L’homme a osé lever la main contre Dieu! La créature contre son Créateur et Sauveur! Ô Seigneur Jésus, patient, humble et miséricordieux! Veuille dompter notre orgueil, notre méchanceté; apprends-nous la patience, la bonté et l’humilité! (Abbé W. Kubacki).

Dieu, Père miséricordieux, ne permets pas que périssent les âmes rachetées au prix du sang de ton Fils.

 

Le Portement de croix

Portant sa croix, Il se rendit au lieu du Calvaire (Jn 19, 17).

Ô Jésus souffrant, l’homme ne T’a pas montré la moindre miséricorde: il T’a condamné à mort et T’a chargé de la lourde croix que Tu as portée au Calvaire. Tu l’as portée péniblement, tombant sous son poids, mais Tu as encore trouvé un peu de force en chemin pour accorder un regard à la Mère bien-aimée et récompenser Véronique de son acte de miséricorde accompli avec courage (Abbé W. Kubacki).

Dieu, Père miséricordieux, aujourd'hui l'humanité tout entière appelle de l'abîme de sa misère Ta miséricorde.

 

Le crucifiement et la mort de Jésus

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère (Mt 19, 25).

Sur la croix, quand le Christ souffrait dans sa chair la dramatique rencontre entre le péché du monde et la miséricorde divine, il a pu voir à ses pieds la présence consolatrice de sa Mère et de son ami. En ce moment crucial, avant de proclamer que l’œuvre que le Père lui a confiée est accomplie, Jésus dit à Marie: Femme, voici ton fils. Puis il dit à l’ami bien-aimé: Voici ta mère (Pape François).

Dieu, Père miséricordieux, que notre cœur soit miséricordieux, afin que nous ressentions toutes les souffrances de notre prochain.


10 septembre





 

23ème dimanche du Temps Ordinaire
(A
nnée A)

Mt 18, 15-20
Une communauté de pécheurs pardonnés

 

Jésus donne des recommandations pour les frères pécheurs (18, 15-21). Utilisant le tutoiement, il s'adresse à tout disciple, à tout membre de la communauté qui se rassemblera autour de sa personne: il s'adresse à la conscience.


Avertir son frère pécheur (Mt 18, 15-17)

15 Si ton frère pèche, pars, réprimande-le, entre toi et lui seul.
S'il t'entend, tu auras gagné ton frère.
16 Mais s'il n'entend pas, prends encore avec toi un seul ou deux, pour que s'arrête tout mot sur la parole de deux ou trois témoins.
17 S'il refuse de les entendre, dis-le à l'Eglise;
s'il refuse aussi d'entendre l'Eglise, qu'il soit pour toi comme le païen et le publicain.

Jésus passe de la brebis égarée au frère qui pèche, qui s'égare par son péché. Le tutoiement montre que les consignes qu'il donne concerne tout membre de la communauté, pas seulement les responsables.
«Si ton frère pèche, pars». Le disciple est envoyé vers le pécheur qui est appelé frère; il est donc lui aussi un fils du Père des cieux. A l'exemple du berger de la parabole, c'est-à-dire du Père des cieux, tout disciple a une responsabilité à l'égard du frère pécheur; par son attitude, il doit être témoin de la miséricorde du Père à son égard. Jésus indique trois étapes pour faire revenir le frère pécheur, pour le réintégrer dans la communauté.
Le premier devoir, c'est d'avertir le pécheur, de lui faire des reproches pour le corriger. Cette première étape se fait dans un entretien seul à seul, qui crée un climat plus propice à la confiance et évite la délation. Si le pécheur accepte d'écouter la remontrance, s'il revient sur la voie droite, dans la communion fraternelle, le disciple aura gagné son frère, il partagera la joie du Père qui a trouvé la brebis égarée.
Mais s'il refuse d'écouter, s'il s'est endurci dans son péché, il faut aller le trouver avec deux ou trois témoins. Ce nombre suffisait en matière pénale (Dt 19, 15), à plus forte raison pour convaincre un pécheur dans le cadre de la communauté des disciples. Mais le but de Jésus est de faire revenir le pécheur; aussi deux ou trois témoins auront-ils probablement plus de force de persuasion qu'un seul. S'il sait que son péché est connu, peut-être que le pécheur aura honte et se repentira? Le but est de traduire dans la trame de la vie la miséricorde du Père qui n'a de cesse d'avoir retrouvé la brebis perdue pour la ramener au bercail.
Mais si le pécheur s'enfonce dans son endurcissement, il faut le dénoncer à l'Eglise, à la communauté rassemblée autour de Jésus, car l'Eglise est responsable de la foi de chacun. C'est la deuxième fois que Jésus parle de l'Eglise (cf. 16, 18). Il parle à ses disciples pour le temps proche où il ne sera plus là et où ils auront la direction des disciples. C'est l'Eglise qui peut seule exclure un frère de la communauté. Cette faculté existait déjà chez les Juifs. Et pour bien montrer que le pécheur invétéré n'a plus de lien avec la communauté, Jésus le compare au païen et au publicain. Pourquoi le païen? Lui-même n'a pas envoyé ses disciples vers les païens (10, 5) et n'est pas allé vers eux; le païen est l'exemple même de celui qui est en dehors de la communauté des Juifs. Quant au publicain, si Jésus les invite à la conversion, il ne les intègre pas comme tels aux disciples rassemblés autour de lui. Ainsi exclu de la communauté, le pécheur récalcitrant n'est plus compté au nombre des frères. Mais la miséricorde du Père qui part à la recherche de la brebis égarée, demeure.


Pardon des apôtres, pardon de Jésus (Mt 18, 18-20)

18 Amen je vous le dis: tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel
et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.

19 De plus je vous dis que si deux d'entre vous se mettent d'accord sur la terre au sujet de toute affaire qu'ils demanderont, [cela] arrivera d'auprès de mon Père qui est dans les cieux.
20 En effet là où deux ou trois sont rassemblés vers mon nom, je suis là au milieu d'eux.

Maintenant Jésus emploie le «vous»; il s'adresse aux apôtres qu'il a investis d'une mission particulière (10, 1-42) dans la communauté. Tout disciple est responsable de son frère pécheur: il doit l'avertir comme nous l'avons vu. Mais les apôtres auront une autorité sur la terre pour pardonner ou non les péchés. Ils peuvent lier ou délier et Dieu ratifie ce qu'ils font. Jérôme explique: Le Seigneur «donne aux apôtres un pouvoir tel que l'on sache que ceux qui sont condamnés, il les ont frappés d'une sentence qui est fortifiée par une sentence divine». A travers les apôtres, c'est donc le jugement de Dieu et sa miséricorde qui s'exercent. Cette autorité confiée par Jésus à Pierre, tous les apôtres y participeront. Et c'est l'autorité même de Jésus: «Le Fils de l'homme a autorité sur la terre de remettre les péchés» (9, 6). Jésus parle au futur: «tout ce que vous lierez…». Quand il ne sera plus là, les apôtres agiront comme lui, avec son autorité propre. Jésus ne fait qu'un avec son Eglise. Il leur confie ce qui dans la Loi était confié au Grand Prêtre: c'est lui seul qui pouvait offrir le sacrifice pour le pardon des péchés: «les gestes rituels du pardon et de la purification seront effectués par le prêtre qui aura été consacré par l'onction d'huile et installé pour succéder à son père comme Grand Prêtre» (Lv 16, 32).

Jésus continue avec deux versets qui, au premier abord, n'ont pas de lien avec le pouvoir accordé aux apôtres. Il passe à un conseil sur la prière, qui ne concerne plus seulement les apôtres, mais tous les disciples: «deux ou trois d'entre vous». Une ressemblance apparaît cependant avec le verset 18: l'opposition entre «sur la terre» et «dans les cieux». En effet, avec certains actes, dans certaines conditions, c'est déjà le Royaume des cieux qui commence sur la terre. Ceci vaut pour les péchés liés ou déliés par les apôtres, mais encore pour la prière. Si deux ou trois disciples se mettent d'accord sur la terre avant de demander quelque chose à Dieu, le Père des cieux l'accordera. Jésus en donne la raison: il est présent au milieu de la communauté rassemblée vers son nom. L'unité vient de Jésus et elle est en tension vers lui; elle n'est jamais acquise une fois pour toute. Jésus s'identifie à la communauté qu'il fonde. On comprend que le Père ne puisse refuser ce que son Fils lui demande.
Donc, quand les frères sont rassemblés au nom de Jésus, Jésus est vivant au milieu d'eux et agit. Ce thème était déjà présent dans la tradition juive. On lit par exemple: «Lorsque deux sont assis et s'entretiennent de la Torah, la Shekinah réside au milieu d'eux».
Sans Jésus, la communauté ne pourrait se maintenir dans l'unité. C'est dans cette union indéfectible entre Jésus et la communauté que se fonde la participation des apôtres au pouvoir de pardonner les péchés qui est le pouvoir propre de Jésus.

8 septembre


Prier le rosaire
de la Miséricorde

Mystères lumineux




Le Baptême

En remontant de l’eau, Jésus vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe (Mc 1, 10).

Le jour du baptême du Christ nous contemplons les cieux ouverts. C'est possible pour chacun de nous, si nous laissons l’amour de Dieu nous envahir, amour qui nous est donné la première fois dans le baptême. Laissons-nous envahir par l’amour de Dieu! C’est le grand temps de la miséricorde! (Pape François).

Très Miséricordieux Jésus, que nos mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que nous sachions faire du bien à notre prochain.

 

Cana

Faites tout ce qu'il vous dira! (Jn 2, 3).

Ce n’est pas la justice de Dieu qui sauve le pécheur, c’est son infinie miséricorde, sollicitée par les prières de Marie. Dans son cœur il n’y a que de la miséricorde! Elle est encore bien meilleure que la meilleure des mères. Le Fils a sa justice mais la Mère n’a que son amour. Elle est si bonne et désire tant nous aider, mais surtout lorsque nous voulons revenir au Bon Dieu. Elle désire tant notre bonheur (Curé d'Ars).

Très Miséricordieux Jésus, empli de pitié et d'indicible miséricorde, nous Te supplions pour les pauvres pécheurs.

 

L’Annonce du Royaume

Jésus disait: «Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle» (Mc 1, 14-15).

C'est un mystère de lumière que la prédication par laquelle Jésus annonce l'avènement du Royaume de Dieu et invite à la conversion, remettant les péchés de ceux qui s'approchent de Lui avec une foi humble; ce ministère de miséricorde qu'il a commencé, il le poursuivra jusqu'à la fin des temps, principalement à travers le sacrement de la réconciliation, confié à son Église (Paul Mandonnaud).

Très Miséricordieux Jésus, fais que nos familles deviennent un lieu d’évangélisation, le berceau de la foi et de l’amour.

 

La Transfiguration

Jésus fut transfiguré devant ses apôtres (Mt 17, 2).

Venez, gravissons la montagne et, à l'invitation du Seigneur bannissant toute crainte, devançons la venue pleine de miséricorde de Celui qui transfigurera notre corps de misère et qui, de gloire en gloire, nous rend conformes à son image, car il fait briller sur nous la Lumière de sa Face, Lumière qu'ici-bas, nous contemplons comme en un miroir (Anonyme).

Très Miséricordieux Jésus, transforme-nous en toi car tu peux tout.

 

L’Eucharistie

Prenez et mangez, ceci est mon corps (Mt 26,26).

Prenez, dit-il, mangez-en tous de ce que ma parole a consacré. Ce que j’ai appelé mon corps l’est en réalité. Recevez, mangez avec foi, sans hésiter. Dans ton pain, Seigneur, est caché l’Esprit qui ne se mange pas, dans ton vin réside le feu qui se ne boit pas, le feu de la miséricorde descend dans le pain et demeure (Ephrem).

Très Miséricordieux Jésus, avec une volonté aimante, nous nous abandonnons entièrement à Ta sainte volonté.

3 septembre

 

22ème dimanche du Temps Ordinaire (Année A)

Mt 16, 21-27

 

Deuxième prophétie de la mort et de la résurrection de Jésus (Mt 17, 22-23)

22 Comme ils s'étaient rassemblés en Galilée Jésus leur dit: Le Fils de l'homme doit être livré aux mains des hommes, 23 et ils le tueront et le troisième jour il se réveillera. Et ils furent fortement attristé.

On ne sait quand, quelque part en Galilée, les disciples se rassemblent auprès de Jésus. Il leur annonce à nouveau ce qui va lui arrive tout en donnant quelques précisions nouvelles par rapport à la première annonce (16, 21): il sera livré aux mains des hommes qui le tueront. Le passif utilisé est un passif divin; c'est le Père qui, dans une décision commune avec son Fils, le livre aux hommes, à tous les hommes, et pas simplement à une catégorie précise. Ce n'est donc pas seulement le Sanhédrin qui le fera souffrir.
Les disciples ont certainement compris, cette fois, que l'issue annoncée était inéluctable: ils s'attristent donc à cause de l'amour qu'il porte à leur Maître. La résurrection n'est pas encore pour eux une source de consolation qui l'emporte sur la tristesse. Mais on peut constater un progrès: ils ne cherchent pas à s'interposer devant ce qui attend Jésus.

Pierre, fils avec le Fils (Mt 17, 24-27)

24 Comme ils venaient vers Capharnaüm, ceux qui perçoivent les didrachmes vinrent auprès de Pierre et dirent: Votre maître ne paie-t-il pas [les] didrachmes? 25 Il dit: Oui. Et venant à la maison, Jésus le devança disant: Que te semble-t-il, Simon? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils taxes et impôt? De leurs fils ou des étrangers? 26 Disant: Des étrangers, Jésus lui déclara: les fils sont donc libres. 27 Afin que nous ne les scandalisions pas, rends-toi à la mer, jette l'hameçon, et soulève le premier poisson qui montera et lui ouvrant la bouche, tu trouveras un statère; le prenant, donne[-le] leur pour moi et pour toi.

Jésus et ses disciples se rendent à Capharnaüm. Ils forment un groupe qui a son chef et sa doctrine propres, mais ils sont Juifs et sont donc soumis aux lois juives. Ils sont tenus de payer l'impôt du Temple. Cet impôt a son origine dans le livre de l'Exode: «Et voici ce que donnera quiconque aura présenté son nom: une drachme […]; cette drachme offerte par eux sera pour le Seigneur» (Ex 30, 13). Après l'exil, il était demandé de donner «un tiers de sicle pour le culte du Temple de notre Dieu»; et au temps de Jésus l'impôt était d'un didrachme, soit un demi-sicle, le sicle valant quatre drachmes.

Un collecteur d'impôts passe près du groupe et demande à Pierre, peut être déjà considéré comme ayant un rôle particulier dans la petite communauté, si leur maître paie bien l'impôt du Temple. Il n'avait pas dû encore le payer et peut-être voulait-il le prendre en défaut par rapport aux lois en vigueur? Pierre répond qu'il paie habituellement la redevance due pour le Temple.

«Venant à la maison» où Jésus habite quand il est de passage à Capharnaüm, semble concerner à tous les disciples qui étaient venus à Capharnaüm avec lui. Mais Jésus s'adresse à Pierre seul au sujet de la conversation qu'il a eue avec le collecteur d'impôts. Il en connaît le contenu avant que Pierre n'en ait parlé. Sous forme de parabole, Jésus lui en explique le véritable enjeu. Remarquons que Jésus appelle Pierre par son nom familier de Simon (cf. 16, 11).

Dans cette parabole, Jésus se réfère à la pratique des impôts en vigueur dans la société de l'époque. Les impôts prélevés par les rois, directs et indirects, ne servaient pas uniquement à la gestion des affaires publiques, mais aussi aux besoins du roi. Aussi les membres de la famille du roi et ses proches en étaient-ils dispensés. Jésus interroge donc: est-ce que les fils sont soumis à l'impôt, ou seulement ceux qui sont étrangers à la famille du roi? Simon répond que les fils en sont dispensés. Jésus approuve: les fils sont libres du paiement. Pour comprendre la portée de cette réponse, il faut se souvenir du contexte dans lequel prend place la parabole. Pierre a confessé Jésus comme étant le Fils de Dieu (16, 16) et le Père lui-même a témoigné que Jésus est son Fils (17, 5). Jésus étant le Fils est donc dispensé de payer l'impôt du Temple, de la maison de son Père. Et il associe Simon à son privilège, car lui aussi est fils. Le Père des cieux est le Père de tous les disciples de Jésus (6, 1.4.6.8.9.14.15.17-18.26.32), mais Pierre occupe une place particulière parmi eux. Matthieu le met plusieurs fois en avant (14, 29; 16, 16.22-23; 17, 4).

Cependant, comme les collecteurs d'impôts ignorent tout de la filiation divine de Jésus, il se soumet à la loi, comme il l'a toujours fait. Car user de la liberté que lui donne sa relation unique avec son Père, pourrait être pour eux une occasion de scandale.

Mais Jésus n'a pas d'argent. Il use donc d'un miracle que l'on retrouve dans la vie de certains saints: il demande à Pierre d'aller pêcher. Le premier poisson qu'il prendra aura un statère dans la bouche, ce qui équivaut à deux didrachmes: juste la somme à payer pour Jésus et Simon. Comme chacun sait, les poissons sont voraces! Mais de là à trouver dans la bouche d'un poisson l'argent dont on a besoin, il y a de la distance. Pierre cependant obéit à ce que Jésus lui demande de faire: sa foi s'est affermie, et se manifeste dans le quotidien. Et tout se passe comme Jésus le lui avait dit. Dieu pourvoit aux besoins de ceux qui se sont dépouillés de tout pour proclamer la Parole.

1er septembre


Prier le rosaire
de la Miséricorde

Mystères joyeux



L’Annonciation

L’ange entra chez elle et dit: «Je te salue, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi» (Lc 1, 28).

L'ange Gabriel vole et dit à Marie: «Sion, prépare ta chambre nuptiale, et reçois ton Roi.» Mais la Miséricorde et la Vérité prévinrent l'arrivée de leur Roi, selon ce qui est écrit: La Miséricorde et la Vérité marcheront devant toi. Quant à la justice, elle lui prépare son trône. Pour ce qui est de la Paix, elle vient avec le Roi lui-même (Saint Bernard).

Jésus Miséricordieux, par les mérites et l'intercession de sainte Faustine, daigne nous montrer ta miséricorde.

 

La Visitation

Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent (Lc 1, 50).

Marie croit et proclame que Dieu ne laisse pas seuls ses fils, humbles et pauvres, mais leur porte secours avec miséricorde, avec attention, en renversant les puissants de leurs trônes, en dissipant les orgueilleux dans les trames de leur cœur. Telle est la foi de notre Mère, telle est la foi de Marie! (Pape François).

Jésus Miséricordieux, nous avons confiance contre tout espoir en l'océan de Ta miséricorde.

 

La Nativité

Marie mit au monde son fils premier-né; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire (Lc 2, 7).

La fête de la Nativité est en premier lieu, la fête de cette bienveillante attention divine qui a été portée vers l’être humain; c’est la fête de la miséricorde, de la charité et de la bienfaisance. Elle est plutôt l’incarnation la plus aboutie de l'amour, de la charité et de cette bienfaisance divine qui n’a trouvée qu’une grotte pour s’y abriter et un humble berceau pour s’allonger dessus (Jean X, Patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient).

Jésus Miséricordieux, convertis les pécheurs, viens en aide aux affligés et aux malades.

 

La Présentation de Jésus

Siméon vint au temple, poussé par l'Esprit (Lc 2, 27).

Nous avons reçu, ô mon Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple. Cette miséricorde du Seigneur, David l'a reçue, Siméon l'a reçue, nous-mêmes et quiconque est prédestiné à la vie éternelle l'avons reçue. Embrassons cette miséricorde et ne nous éloignons pas plus du temple que la bienheureuse Anne ne s'en éloignait elle-même. Car le temple de Dieu est saint, mais ce temple n'est autre que vous-même (Saint Bernard).

Jésus Miséricordieux, éveille dans les cœurs de beaucoup de jeunes le désir de te consacrer leur vie.

 

Le Recouvrement de Jésus au Temple

Ils trouvèrent le jeune Jésus dans le Temple (Lc 2, 46).

Pendant trois jours, Marie et Joseph le cherchent et le trouvent dans le Temple, discutant avec les docteurs de la Loi; et quand ils lui demandent des explications, Jésus leur dit qu'ils ne doivent pas s'étonner, parce que là est sa place, là est sa maison, auprès de son Père, qui est Dieu. «Il professe être dans le temple de son Père, ce Père, qu'il nous a révélé et dont il dit qu'il est le Fils» (Benoît XVI).

Jésus Miséricordieux, que ta miséricorde soit imprimée comme un sceau dans notre âme.

 

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