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Novembre



30 novembre

Prier le rosaire avec
Les Pères grecs

Mystère glorieux

La Résurrection
Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit (Mt 28, 6).

Les Ecritures disent que si le Christ a été rappelé à la vie et ranimé par le Père, il s'est aussi lui-même ressuscité et il est monté aux cieux de ses propres forces: d'un côté le bon plaisir du Père, de l'autre la propre puissance du Christ (Grégoire de Nazianze).

Marie, Reine du paradis, conduisez-nous dans la vie éternelle.

L’Ascension
Il est monté sur la hauteur, il a capturé des captifs, il a fait des dons aux hommes (Ep 4, 8).

Il est accompli maintenant le mystère de la mort, elle est remportée la victoire sur les ennemis, elle est dressée comme un trophée la Croix et une nouvelle fois Il est monté sur les hauteurs, celui qui emmène la captivité en captivité, celui qui a donné la vie et le royaume, ces dons excellents aux hommes (Grégoire de Nysse).

Marie, porte du ciel, fortifiez en nous le désir du ciel.

La Pentecôte
Mon souffle n’habitera pas indéfiniment dans l’homme (Gn 6, 3)… Des langues leur apparurent qu’on aurait dites de feu (Ac 2, 3).

l’Esprit Saint se mêla de nouveau à l’humain, lui qui avait fui loin de sa nature parce qu’elle n’était devenue que chair. Lors de sa descente, il mit en fuite par la force de son souffle les puissances spirituelles du mal, il chassa des airs tous les démons impurs, et les hommes qui se trouvaient au dernier étage de la maison se virent investis par la puissance de Dieu qui avait l’aspect d’un feu (Grégoire de Nysse).

Marie, trésorière de toutes les grâces, obtenez-nous la charité envers tous.

L’Assomption
Il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l'incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l'immortalité (1 Co 15,53).

En sa qualité de Mère toute glorieuse du Christ Sauveur, notre Dieu, donneur de la vie et de l'immortalité, Marie est vivifiée par lui; elle est pour toujours con-corporelle dans l'incorruptibilité. C'est lui qui l'a ressuscitée du sépulcre et l'a prise avec lui d'une manière que lui seul connaît (Modeste de Jérusalem).

Marie, notre sainte espérance, faites grandir en nous l'espérance des biens éternels.

Le Couronnement de Marie
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire, vêtue d'étoffes d'or; on la conduit, toute parée, vers le roi (Ps 44, 13-15).

Vierge Marie, tu t'es avancée jusqu'au trône royal de ton Fils lui-même, dans la vision directe, dans la joie, et, avec une grande et indicible assurance, tu te tiens auprès de lui. Tu es dans la peine le soulagement, dans les pleurs la consolation, dans les maladies la guérison, pour tous ceux qui t'invoquent le prompt secours (Jean Damascène).

Marie, notre Reine, ne cessez point de veiller sur nous et de nous couvrir du manteau de votre protection.

26 novembre

 

Dimanche du Christ Roi

Le jugement des nations,
signe de la consommation du siècle

Mt 25, 31-46

La mise en scène (Mt 25, 31-33)

31 Quand viendra le Fils de l'homme dans sa gloire et tous les anges avec lui, alors il siègera sur son trône de gloire; 32 et toutes les nations s'assembleront devant lui, et il séparera [les hommes] les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres 33 et il placera d'une part les brebis à sa droite et d'autre part les chèvres à sa gauche.

Les apôtres avaient demandé à Jésus quel sera le signe de sa parousie et de la consommation des siècles. Il a largement répondu pour le signe de la parousie, puis a donné des conseils pour se préparer à sa venue au dernier jour. Il termine son long enseignement par une parabole sur le signe de la consommation des siècles: le jugement des Nations (10, 18), c'est-à-dire des païens. En effet, dans la tradition juive, ce jugement était attendu comme le dernier acte de l'histoire et le premier du monde à venir. Nous en trouvons un témoignage dans une vision apocalyptique du quatrième livre d'Esdras; ce texte est à situer dans le cadre de l'expérience de la destruction de Jérusalem. Dieu parle ainsi du Messie: «Mon fils en personne accusera les nations rassemblées pour leur impiété. […] Il leur reprochera leurs pensées mauvaises et les supplices pour lesquels elles auront été suppliciées» (4 Esd 13, 37). Le «fils», le Messie, accuse les Nations et leur reproche leurs crimes avant de les vaincre. Il ne siège pas sur le trône du jugement, ce qui est réservé au Très-Haut qui va rétablir la justice: «Le Très-Haut se révèlera sur le trône du jugement, les miséricordes s'éloigneront et la longanimité se tarira; seul demeurera le jugement. La vérité se tiendra debout et la foi reprendra ses forces, les œuvres suivront et la récompense sera montrée; les actes de justice s'éveilleront et les actes d'injustice ne dormiront plus» (4 Esd 7, 33-37). Nous avons là l'arrière-fond du jugement des Nations qui termine le cinquième discours de Jésus. Mais avec cependant une différence notable: Jésus annonce que le Fils de l'homme, le Messie, siègera sur le trône du jugement dans sa gloire. De plus, il ne juge pas les Nations en bloc, mais les sépare les unes des autres comme le berger sépare les brebis des chèvres. Brebis et chèvres en effet paissent ensemble et sont séparées au moment de rentrer dans la bergerie. Il y a peut-être une réminiscence d'Ez 34, 17-23, mais le motif du tri n'est pas le même. Ici la séparation se fait en vue d'un jugement. Les brebis placées à la droite sont des justes, et les chèvres placées à gauche des réprouvés. Le jugement ne se réalisera donc pas comme les Juifs l'attendaient: il y a des justes parmi les Nations.
Après avoir séparé justes et réprouvés, Jésus jugera les uns plus les autres.


Le jugement des justes (Mt 25, 31-40)

34 Alors le roi dira à ceux qui sont à sa droite: Venez, les bénis de mon Père, héritez du Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. 35 J'ai eu faim en effet, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger et vous m'avez recueilli; 36 nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Alors les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim et t'avons-nous nourri? ou avoir soif et t'avons-nous donné à boire? 38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli, ou nu et t'avons-nous vêtu? 39 Quand t'avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allés vers toi? 40 Et répondant, le roi leur dira: Amen je vous dis, pour autant que vous l'avez fait à un seul de mes frères, [l'un] des plus petits, à moi vous l'avez fait.

Le jugement des justes se fait en quatre temps. Le roi accorde d'abord une récompense en en donnant le motif; puis les justes s'étonnent et Jésus leur répond.
Jésus ouvre aux païens le Royaume du Père (13, 43) qui leur a été préparé dès la fondation du monde. Le salut des païens fait donc partie du dessein éternel de Dieu; ils sont les bénis du Père: recevant en partage sa bénédiction, ils sont héritiers du Royaume, comme les Juifs.
Le juge leur explique le pourquoi de cette bénédiction; ils ont eu à son égard des gestes de compassion lorsqu'il était dans le besoin: faim, soif, nudité, manque de toit; ou dans une situation difficile: en prison ou malade. Ces paroles montrent à l'évidence que ceux qui sont à la droite du roi sont des justes, ce qui pour des Juifs était impensable, car est juste celui qui observe la Loi.
Les païens s'étonnent car le roi qui leur parle est pour eux un inconnu. Comment ont-ils pu lui venir en aide? Leur question amène Jésus à s'expliquer: quand ils ont fait cela à «un seul de mes frères (cf. 12, 50), l'un des plus petits, à moi vous l'avez fait». Cette phrase est un écho d'un verset contenu dans les prescriptions données aux apôtres: «Qui fera boire une coupe d'eau fraîche à un seul de ces petits en qualité de disciple, amen, je vous dis, pas de danger qu'il perde sa récompense» (10, 42). Ces petits, ce sont les disciples de Jésus que nous avons déjà rencontrés plusieurs fois dans l'enseignement de Jésus (11, 45; 18, 6.10.14); quant à celui qui donne un verre d'eau, il n'est pas spécifié que ce soit un disciple; ce peut-être un Juif ou un païen. Donc, ceux qui parmi les Nations ont fait pour un disciple de Jésus, pour un de ses frères, une œuvre bonne, c'est au Fils de l'homme, au Roi-Juge lui-même qu'il l'a fait.


Le jugement des réprouvés (Mt 25, 41 - 46)

41 Alors il dira à ceux de gauche: Allez loin de moi, maudits, vers le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. 42 J'ai eu faim en effet, et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire, 43 j'étais étranger et vous ne m'avez pas recueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et en prison et vous ne m'avez pas visité. 44 Alors eux aussi répondront, disant: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim ou soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison et ne t'avons-nous pas servi? 45 Alors il leur répondra: Amen je vous dis: pour autant que vous ne l'avez pas fait à un seul de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.

46 Et ceux-ci s'en iront vers un châtiment éternel, mais les justes vers une vie éternelle.


Ceux de gauche font l'objet d'une condamnation: le roi les envoie à la damnation éternelle dont le feu est le symbole (13, 42.50; 18, 8.9). Il est spécifié ici que ce feu a été préparé pour le diable et ses anges, non pour les hommes: Dieu a créé l'homme en vue du bonheur; le feu a été préparé pour les anges déchus.
Le roi donne à ceux de gauche la raison du châtiment qu'il vient de leur annoncer: ils n'ont pas fait ce que les justes ont fait. Le parallélisme se poursuit car les damnés, comme les justes, s'étonnent de la sentence qui tombe sur eux et là encore la réponse du Seigneur est diamétralement opposée à celle faite aux justes: «pour autant que vous ne l'avez pas fait à un seul de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait». La raison du châtiment s'apparente à celle décrite dans le livre d'Hénoch: «La vengeance de Dieu s'appesantira sur ceux qui ont persécuté ses enfants et ses saints», c'est-à-dire les païens: «tous les rois, les princes, les puissants et ceux qui gouvernent sur la terre» (Hen 61, 14). Quelle est cette vengeance? «Alors leurs visages seront remplis de ténèbre et de confusion en présence du Fils de l'homme; et ils seront repoussés loin de lui […]. Et le Seigneur a dit: Voilà ce qu'a décrété ma justice contre les princes, les rois, les puissants, et ceux qui possèdent la terre» (Hen 62, 15-16). Le châtiment réservé aux Nations réprouvées par le Fils de l'homme en est proche, mais ce n'est pas une vengeance.


Conclusion

Jésus conclut en affirmant que la sentence est définitive. Tant le châtiment que la vie sont éternels.



24 novembre

Prier le rosaire avec
Les Pères grecs

Mystère douloureux

L’Agonie

Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne (Lc 22, 42).

Etant pour nous devenu comme nous, c'est en tant qu'homme que le Christ dit à son Père: Que soit faite non pas ma volonté mais la tienne. Car lui, qui est Dieu par nature, a aussi en tant qu'homme une volonté: l'accomplissement de la volonté du Père (Maxime le Confesseur).

Marie, étoile de la Mer, conduisez les agonisants au paradis.

 

La Flagellation

Pilate fit flageller Jésus, et il le livra pour qu’il soit crucifié (Mt 27, 26).

Lorsque nous voyons le Sauveur traité avec tant de mépris; outragé par les hommes; si cruellement tourmenté dans toutes les parties de son corps, il est impossible, quand nous serions de roche, que nous ne nous amollissions comme la cire, et que nous n’abaissions l’enflure de notre cœur en le perçant d’une componction sainte, et que nous ne soyons pas dans un profond anéantissement (Jean Chrysostome).

Marie, Mère miséricordieuse, venez au secours des pécheurs repentants.

 

Le Couronnement d’épines

Avec des épines, ils tressèrent une couronne et la posèrent sur sa tête (Mt 27, 29).

Tantôt les soldats frappaient sa tête sacrée d’un roseau; tantôt ils lui donnaient des soufflets; tantôt ils le perçaient d’une couronne d’épines, faisant une raillerie de ce traitement si barbare. Quelle excuse pouvons-nous avoir lorsque nous trouvons les moindres mépris insupportables, après un si grand exemple que nous donne le Sauveur du monde? Car l’insulte et la violence peuvent-elles aller au delà de ce qu’il souffre, et non seulement dans un de ses membres, mais dans tout son corps? (Jean Chrysostome).

Marie, notre vie, obtenez-nous le pardon de nos péchés.

 

Le Portement de croix

Jésus, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha (Jn 19, 17).

Je suis le bon pasteur! Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Pilate a vu ce pasteur, les juifs l’ont vu, conduit à la croix pour son troupeau, comme le chœur des Prophètes qui, bien avant la Passion, annonçaient clairement: Comme un agneau il est conduit à la boucherie, comme devant les tondeurs une brebis muette (Basile).

Marie, doux refuge des pécheurs, assistez-nous lors de notre mort.

 

Le crucifiement et la mort de Jésus

Un des soldats avec sa lance lui perça le côté; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau (Jn 19, 34).

Comme Jésus déjà mort était encore sur la croix, le soldat s’approcha et lui ouvrit le côté d’un coup de sa lance et il en jaillit de l’eau et du sang. Cette eau était le symbole du baptême et le sang celui des mystères. L’eau jaillit d’abord et ensuite le sang, car d’abord vient le baptême et ensuite les mystères. Ce soldat, donc, lui ouvrit le côté: il a percé le rempart du temple saint et c’est moi qui ai trouvé le trésor et m’en suis enrichi (Basile).

Marie, notre secours, obtenez-nous la grâce de la fidélité à notre , la grâce de la persévérance.

19 novembre

 

Parabole des talents
Mt 25, 14-15; 19-21



14 Il en va comme d'un homme qui, partant en voyage, appela ses serviteurs et leur livra ses biens. 15 A l'un il donna cinq talents, à l'[autre] deux, à l'autre un, à chacun selon sa capacité, et il partit en voyage.

19 Un long temps après, le Seigneur de ces serviteurs vient et règle [ses] comptes avec eux.

20 Venant auprès de lui, celui qui avait reçu les cinq talents apporta cinq autres talents en disant:
Seigneur, tu m'as livré cinq talents, voici cinq autres talents [que] j'ai gagnés.
21 Son seigneur lui déclara: Bien, serviteur bon et fidèle, sur peu tu as été fidèle, sur beaucoup je t'établirai; entre dans la joie de ton Seigneur.

 

Les talents confiés

La parabole des talents ne fait pas partie de l'ensemble des paroles de Jésus sur le jour et l'heure; mais elle est pourtant soudée à la parabole précédente. Elle commence par une comparaison sans dire sur quoi elle porte, renvoyant ainsi à la parabole précédente: il est donc toujours question du Royaume des cieux, avec le jugement final à l'horizon.
Un homme part en voyage. Avant de partir, il livre ses biens à ses trois serviteurs; livrer montre qu'il remet ses biens à leur entière discrétion, qu'il les abandonne entièrement à leur action. On lit derrière cet homme Jésus qui va quitter ses disciples et leur livre ses paroles et son enseignement. Jérôme explique: «Après avoir appelé les apôtres, il leur livre la doctrine des évangiles, donnant aux uns plus et aux autres moins, non par générosité ou par réserve de ses dons, mais la donnant selon la capacité de ceux à qui ils la donnaient».
Il livre ses biens; ce n'est ni un don ni une gérance: il remet ses biens entre leurs mains en leur laissant toute liberté pour l'usage à en faire. Comme la capacité de chacun pour annoncer l'évangile est différente, le maître confie plus ou moins à chacun des serviteurs: cinq, deux, ou un talent. Le talent valant six milles deniers, les sommes sont exorbitantes et montrent la grandeur des biens confiés; ils sont hors de prix. Même celui qui a reçu le moins a reçu beaucoup.


Le règlement des comptes

Après un long temps, le Seigneur vient: un long délai se passera avant la parousie. De retour de son voyage, il règle ses comptes.
Le premier serviteur s'avance, comme devant une cour de Justice et présente l'argent confié et ce qu'il a rapporté. Jésus l'approuve et l'encourage par un simple mot: «Bien». Il s'entend appeler «Serviteur bon et fidèle». «Bon», car il a fait le bien avec l'argent confié; «fidèle», car il ont géré l'argent dans les intérêts de son Seigneur, sans douter de lui, sans s'interroger sur le pourquoi de la longueur du temps écoulé. Il travaillé dans la confiance. Heureux de sa fidélité, le Seigneur lui promet de lui confier davantage, beaucoup. Et une récompense sans commune mesure avec ce qu'il a fait leur est offerte: «Entre dans la joie de ton Seigneur»; il l'invite à partager la joie de Dieu, à être pour toujours avec lui.



18 novembre

Prier le rosaire avec
Les Pères grecs

Mystère lumineux

Le Baptême

Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit (Lc 3, 21).

Jésus sort de l'eau. Il porte en effet sur lui le monde qu'il élève et il voit s'entrouvrir les cieux qu'Adam avait fermés pour lui et pour ses descendants de même que, par le glaive de feu, il s'était exclu du paradis terrestre. Et l'Esprit Saint témoigne de la divinité du Christ (Grégoire de Nazianze).

Marie, consolatrice des affligés, remettez dans la voie du salut ceux qui en sont sortis, et fortifiez les pécheurs contre la tentation du désespoir.

 

Cana

Le maître du repas goûta l’eau changée en vin (Jn 2, 9).

Quand le Christ changea manifestement l'eau en vin par sa puissance, toute la foule se réjouit, trouvant admirable le goût du vin. Aujourd'hui, c'est au banquet de l'Eglise que nous nous asseyons tous, car le vin est changé en sang du Christ (Romanos le Mélode).

Marie, notre avocate qui obtenez tout de Dieu, faites naître dans le cœur de beaucoup de chrétiens le goût du festin de l'eucharistie.

 

L’Annonce du Royaume

Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée. À partir de ce moment, il commença à proclamer: «Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche» (Mt 4, 12.17).

Jésus parle pas encore de lui-même. Il se contente de prêcher la pénitence comme saint Jean venait de le faire: c’était bien assez de faire admettre la pénitence, alors que le peuple n’avait pas encore conçu de Jésus-Christ une assez haute opinion. Il n’annonce d’abord que des biens; et il commence par découvrir à ceux qui l’écoutent le royaume qu’il leur prépare dans le ciel (Jean Chrysostome).

Marie, notre salut, obtenez-nous l'humilité et la patience dans les peines de cette vie.

 

La Transfiguration

Pierre prit la parole et dit à Jésus: «Seigneur, il est bon que nous soyons ici!» (Mt 17, 4).

Qui échangera l'obscurité contre la lumière? Voyez ce Soleil comme il est beau, comme il est parfait, comme il est agréable, comme il est désiré, comme il est fulgurant et resplendissant. Voyez la Vie comme elle est douce et digne d'être aimée (Jean Damascène).

Douce Vierge Marie, éclairez de la lumière de votre miséricorde ceux qui n'osent s'approcher de votre fils.

 

L’Eucharistie

Prenez, mangez: ceci est mon corps… Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés (Mt 26, 26.28).

Lorsque Jésus Christ donna son corps à manger et son sang à boire à ses disciples assemblés pour la dernière Pâque, il leur découvrit alors d'une manière très claire, que le sacrifice du véritable agneau était dès lors parfait et consommé, et que ce qu'il leur donnait était changé en son corps d'une manière secrète et invisible, comme il avait plu au souverain pouvoir de celui qui accomplissait ce mystère (Grégoire de Nysse).

Marie, Mère du Christ, associez-nous à vous dans l'offrande du sacrifice de Jésus.


12 novembre

32 ème dimanche
du temps ordinaire (A)

Mt 25, 1-13
La recontre de l'époux




25 1 Alors le Royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, prenant leurs lampes, sortirent vers une rencontre de l'époux. 2 Cinq d'entre elles étaient insensées et cinq avisées. Les insensées, en effet, prenant leurs lampes ne prirent pas d'huile avec elles. 4 Par contre les avisées prirent de l'huile dans les fioles avec leurs lampes. 5 L'époux tardant, elles s'assoupirent toutes et dormaient.

 6 Au milieu de la nuit, un cri retentit: Voici l'époux, sortez à [sa] rencontre. 7 Alors toutes ces vierges se réveillèrent et elles arrangèrent leurs lampes. 8 Les insensées dirent aux avisées: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. 9 Les avisées leur répondirent en disant: Certes pas, elle ne suffirait sûrement pas pour nous et pour vous; allez plutôt chez les marchands et achetez-[en] pour vous-mêmes. 10 Celles-ci s'éloignant [pour en] acheter, l'époux vint, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui vers les noces et la porte fut fermée. 11 Plus tard les autres vierges viennent aussi disant: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. 12 Répondant, il dit: Amen je vous dis, je ne vous connais pas.

13 Veillez donc, parce que vous ne savez ni le jour ni l'heure.

Jésus appelle à veiller à l'aide de trois parabole. Dans la troisième, il met maintenant en lumière, un nouvel aspect du Royaume en attirant l'attention sur une autre exigence de la veille: repousser loin de soi les ténèbres de la torpeur et de la négligence pour être prêt. Cette parabole commence par «alors» qui renvoie à la venue de l'Epoux au dernier jour. Ce que confirme le futur: «le Royaume des cieux sera semblable».
Dix vierges, compagnes de l'épouse, sortirent donc pour aller vers une rencontre de l'Epoux et elles ont préparé ce qu'il leur faut pour le chemin. Or cinq sont avisées et cinq sont insensées, ce qui rappelle la finale de l'enseignement de Jésus sur la montagne: ila parabole l'homme avisé et de l'homme insensé. Le premier a construit sur le roc et le second sur le sable (7, 24-27). Le premier, en effet, avait entendu les paroles de Jésus et, les avait faites; le second, par contre, les avaient entendues, mais ne les avaient pas faites. C'est la mise en pratique ou non de la Parole de Dieu qui opère la distinction entre celui qui est avisé et celui qui est insensé. Or justement ce sont dix jeunes filles que Jésus met en scène: dix étant le chiffre de l'action humaine, en référence aux dix doigts de la main. Toutes ont mis de l'huile dans leur lampe pour le chemin, mais les cinq qui sont avisées ont en plus pris une réserve d'huile dans une fiole, ne sachant quand l'époux viendrait; elles sont dans l'ordre de la surabondance, tandis que les insensées ont pris juste ce que contenait leur lampe sans envisager un retard possible de l'époux. A la lumière de la finale de l'enseignement de Jésus sur la montagne, cette huile pourrait bien être la parole du Seigneur qui produit la lumière des bonnes œuvres: ne doivent-elles pas briller devant les hommes? (5, 16). Il n'est pas dit qu'elles sortirent de nuit. On ne sait donc pas pourquoi elles ont pris des lampes. Peut-être cela faisait-il partie d'un rite d'accueil de l'Epoux. Toujours est-il que certaines se sont préparées de façon mesquine, d'autres avec surabondance.
Comme le Seigneur de la parabole précédente, l'époux tarde à venir et la nuit tombe; les dix vierges s'endorment, laissant leurs lampes allumées car l'assoupissement les a surprises avant de tomber dans le sommeil. Elles veillent donc par leurs lampes, symbole de leur vigilance, et non par l'absence de sommeil.
Au milieu de la nuit, moment où le Messie devait venir d'après la tradition juive, un cri se fait entendre qui réveille les dix vierges: Voici l'Epoux, sortez à sa rencontre! L'Epoux s'est rendu dans la salle des noces et les vierges doivent l'y rejoindre. Pour cela elles doivent sortir à nouveau, sortir de leur sommeil; et chacune est trouvée dans l'état où elle était quand elle s'est mise en route. L'huile a continué à brûler pendant leur sommeil et les insensées s'aperçoivent qu'elles n'en ont presque plus et que leurs lampes vont s'éteindre: ayant peu de bonnes œuvres, elles sont comme la graine semée sur la pierraille qui se dessèche faute de terre; elles sont gagnées par les ténèbres de la négligence. Elles ne sont pas prêtes et il est trop tard pour se préparer. Les vierges avisées refusent de leur partager leur huile: chacun est responsable de son huile, chacun est responsable de la fructification de la Parole dans sa vie. Sur le conseil des avisées, les insensées vont acheter de l'huile chez un marchand; mais quand elles reviennent, l'Epoux a déjà refermé la porte de la salle des noces. Les vierges avisées sont entrées; elles, sont maintenues dehors. Les insensées ont beau supplier: «Seigneur, Seigneur», le Seigneur ne leur ouvre pas. Et le verdict tombe: «Je ne vous connais pas». Ici encore nous avons un écho de l'enseignement de Jésus sur la montagne: ce n'est pas ceux qui disent: Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté du Père (7, 21-23). L'huile des lampes, ce sont les œuvres faites en union avec la volonté du Père. Etre prêt lors de la venue du Seigneur, c'est être connu du Père et en communion avec lui, avoir un cœur purifié qui adhère en tout à sa volonté.

Jésus conclut avec un appel à veiller qui reprend ce qui avait ouvert l'enseignement sur la veille (24, 42). Mais veiller a pris une grande densité au travers des trois paraboles qui ont fait surgir plusieurs facettes de cette attitude. Veiller est donc impératif, car le jour et l'heure de la venue du Seigneur sont inconnus.



11 novembre

Prier le rosaire avec
Les Pères grecs

Mystère joyeux


L’Annonciation

Marie dit à l’ange: «Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme?» (Lc 1, 34).

Dieu n’aurait pas désiré descendre sans qu’il y eût quelqu’un pour le recevoir. Il ne descendit pas sans que la Vierge eût demandé à savoir de quelle manière elle enfanterait. Dès qu’il l’eut persuadée, dès qu’elle eut accepté la requête, toute l’oeuvre se réalisa aussitôt: Dieu revêtit l’homme et la Vierge devint Mère de son Créateur (Nicolas Cabasilas).

Marie, notre modèle, apprenez-nous à vivre dans la sainteté.

 

La Visitation

Le Seigneur s’est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse (Lc 1, 48).

Ô Marie, tu l'as dit avec vérité, ce n'est point à ta mort mais dès la conception même du Verbe que tu es appelée heureuse par toutes les générations. Non, ce n'est point la mort qui t'a rendue heureuse, mais c'est toi qui as fait resplendir la mort; tu as dissipé sa tristesse et montré qu'elle est une joie (Jean Damascène).

Marie, qui pouvez tout auprès de Dieu, intercédez pour ceux qui vivent dans le doute, dans l'indifférence à l'égard de votre fils.

 

La Nativité

Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur (Lc 2, 11).

Tu entends crier Isaïe: Un enfant nous est né, un fils nous est donné. Apprends de ce prophète la façon dont naquit l'enfant et dont un fils nous fut donné. Était-ce selon les lois de la nature? Non, répond le prophète; il n'est point assujetti aux lois de la nature, le Maître de la nature. Comment alors, l'enfant est-il né? Voici: une vierge sera enceinte et enfantera un fils qu'elle appellera du nom d'Emmanuel, ce qui signifie: Dieu avec nous (Grégoire de Nysse).

Marie, notre espérance, soutenez les parents qui veulent transmettre la foi à leurs enfants.

 

La Présentation de Jésus

Ton âme sera traversée d’un glaive (Lc 2, 35).

Un glaive de douleur transpercera ton âme: nous pensons que Marie a souffert comme une coupure, une incision en son cœur lors de l'ignominieuse crucifixion, même si le miracle de la résurrection guérit cette blessure par une cicatrisation totale et parfaite (Grégoire de Nysse).

Marie, notre secours, venez en aide à tous ceux qui sont dans la tribulation.

 

Le Recouvrement de Jésus au Temple

Au bout de trois jours les parents de Jésus le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi (Lc 2, 46).

Ou ne trouve pas Jésus dès les premiers pas que l’on fait pour le chercher; car Jésus ne se trouve ni parmi ses parents ou parmi ceux qui lui sont unis par les liens du sang, ni parmi ceux qui ne s’attachent à lui qu’extérieurement; on ne peut espérer non plus trouver Jésus au milieu de la foule. Apprenez donc où ils le cherchent et où ils le trouvent, ce n’est point partout indifféremment, mais dans le temple (Origène).

Marie, notre médiatrice, prêtez une oreille favorable à tous ceux qui vous cherche Dieu à tâtons.

5 novembre


31 ème dimanche
du temps ordinaire (A)

Mt 23, 1-12
Principes de discernement face aux scribes et aux Pharisiens

 





1 Alors Jésus parla aux foules et à ses disciples 2 en disant:

Les scribes et les Pharisiens se sont assis sur la chaire de Moïse. 3 Donc tout ce qu'ils vous diront, faites-le et gardez-le;[mais ne faites pas leurs œuvres.

4 Ils ligotent de lourds fardeaux et les mettent sur les épaules des hommes, [mais] eux ne veulent pas les remuer avec leur doigt.
5 Ils font toutes leurs œuvres pour être regardés par les hommes; ils élargissent en effet leurs phylactères et allongent les franges. 6 Ils aiment le lit d'honneur dans les festins, et les premières places dans les synagogues, 7 et les salutations sur les places, et être appelés par les hommes: Rabbi.

8 Mais vous, ne soyez pas appelés: Rabbi; un seul en effet est votre maître, tous vous êtes frères. 9 Et n'appelez [personne] sur la terre votre père, un seul en effet est votre Père, le céleste. 10 Ne soyez pas non plus appelés; Docteurs, car unique est votre Docteur: le Christ.
11 Le plus grand d'entre vous sera votre serviteur.

12 Quiconque s'élèvera lui-même sera humilié et quiconque s'humiliera lui-même sera élevé.

 

Jésus fait un réquisitoire contre les scribes et les Pharisiens car il sait le danger qu'ils représentent pour sezs disciples, aussi veut-il mettre en garde. Il commence par donner des principes de discernement.

Il distingue leur enseignement et leurs œuvres. Mais de quel enseignement s'agit-il? car Jésus a ouvertement contesté les traditions des Anciens que les Pharisiens mettent sur pied d'égalité avec la Torah. Cependant, dit-il, il faut respecter ce qu'ils enseignent lorsqu'ils sont assis sur la chaire de Moïse. Quelle est cette chaire de Moïse? Un tribunal était appelé ainsi. Il «tranchait avec une autorité souveraine et infaillible les questions religieuses et morales». Certains scribes et Pharisiens en avaient peut-être été membres? Quoi qu'il en soit de la signification de la chaire de Moïse, Jésus renvoie ici à l'enseignement de la Torah qu'il n'est pas venue abolir; il ne demande pas de rompre avec elle. Il faut donc écouter ceux qui ont l'occasion de l'enseigner.

Mais pour ce qui est des œuvres des scribes et des Pharisiens, elles ne sont pas ajustées à leurs paroles, signe manifeste de leur hypocrisie. Jésus en souligne deux facettes.

Ils alourdissent les prescriptions de la Loi avec des traditions qui pèsent sur les consciences et peuvent abattre les faibles. Ils ligotent en effet des fardeaux en les ficelant solidement avec des cordes pour les rendre plus faciles à porter! Mais la multiplication de ces fardeaux constitue un poids très lourd pour les épaules. Par contre, eux-mêmes se dispensent de ces charges grâce à une casuistique savante, faisant ainsi preuve d'hypocrisie: leur zèle pour la Loi n'est que vanité. Jésus s'est trouvé lui-même confronté à cette hypocrisie de scribes et de Pharisiens venus de Jérusalem; et il leur avait dit clairement ce qu'il pensait: «Vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition!» (15, 6). Ils se servent en fait de la Loi pour dominer. Le fardeau de Jésus, par contre, est léger (11, 30) et soulage ceux qui étaient chargés des lourds fardeaux des Pharisiens (11, 28).

Aussi grave est leur vanité. Jésus le montre par trois de leurs pratiques. Elle se manifeste déjà au niveau des signes de leur attachement à la Loi: «Ils élargissent leurs phylactères». Ce sont deux petites boîtes cubiques appelées batim (maisons), qui contiennent quatre passages de la bible. Les Juifs les fixaient sur le bras gauche et sur le front, pour la prière. Cette pratique était une interprétation littérale de Dt 6, 8: «Tu les attacheras comme un signe à ta main; ils resteront fixés devant tes yeux». Quant aux franges, bandes de tissu attachées aux quatre coins du vêtement comportant un cordon bleu (Nb 15, 37-39), elles aidaient à se souvenir des commandements de Dieu. Mais chez les scribes et les Pharisiens toutes ces marques de piété servaient, non à favoriser la fidélité à la Loi, mais à se faire remarquer.

Une autre manifestation de leur vanité a déjà été épinglée dans l'enseignement de Jésus sur la montagne: leur ostentation: «Quand tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme les hypocrites font dans les synagogues et dans les rues, pour être glorifiés par les hommes. […] Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, car ils aiment se tenir debout pour prier dans les synagogues et aux angles des routes, afin de se montrer aux hommes» (6, 2.5). Jésus n'avait pas dit clairement qui il visait. Maintenant qu'il est dans le Temple, il n'y a plus de doute possible. Il tient le même discours, mais les exemples pris sont différents. Scribes et Pharisiens cherchent les places d'honneur tant dans les festins qu'à la synagogue. Quant aux salutations sur les places publiques, qui normalement manifestent la joie que l'on a d'accueillir quelqu'un, ils les recherchent pour être honorés.

Enfin, scribes et Pharisiens cherchent le titre de Rabbi. Il était utilisé par les Juifs pour s'adresser avec respect aux docteurs de la Loi. De cela encore, ils tirent vanité.

Ayant parlé de la vanité qu'il peut y avoir à se faire appeler Rabbi, Jésus met en garde ses auditeurs contre le double danger que comportent les titres honorifiques donnés aux autorités religieuses: Rabbi — appellation respectueuse —, père — autre titre donné au Rabbi —, ou docteur — celui qui est habilité à l'enseignement. Non seulement ils peuvent être source de vanité, mais de plus ils ne conviennent pas à des disciples de Jésus. Suivre Jésus, c'est entrer dans une fraternité; comment donc un frère pourrait-il se faire appeler Maître par ses frères? Et encore, tous n'ont qu'un seul père, le Père céleste dont Jésus leur a souvent parlé. Alors comment donner ce nom à un autre qu'à lui? Quant au titre de docteur, le seul qui enseigne en toute vérité, c'est le Christ, Jésus. Nous sommes là au cœur du conflit qui oppose Jésus aux Juifs depuis qu'il est à Jérusalem: son autorité de docteur, et sa messianité (23, 23.41).
Le seul titre qui fait la grandeur d'un disciple de Jésus, c'est celui de serviteur. Jésus revient ainsi sur un point débattu avec les douze lorsque la mère des fils de Zébédée avaient demandé les meilleures places pour eux, et cela, juste avant la montée vers Jérusalem. Jésus leur avait dit: «Qui veut parmi vous devenir grand, sera votre serviteur» (20, 26). Mais il ne s'agit plus maintenant de celui qui veut devenir grand, mais de celui qui occupe une place importante dans la communauté: la seule attitude adéquate reste le service.

Jésus résume en une phrase l'attitude juste, diamétralement opposée à celle des Pharisiens: «Quiconque s'élèvera lui-même sera humilié et quiconque s'humiliera lui-même sera élevé». Il propose de suivre librement le chemin du serviteur souffrant qui s'est humilié (Is 53, 7) et a été élevé (Is 52, 13), de marcher sur le même chemin que lui. Mais qui voudra s'élever par lui-même en refusant la voie de l'abaissement, comme font les Pharisiens, sera humilié.


 

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