Bienvenue sur le site du monastère des dominicaines de Lourdes!

 

Décembre

 

 

Annonces

Pour consulter l'horaire de Noël, cliquez ici !

Chronique de fin d'année, cliquez ici !

Joyeux Noël !

25 décembre

" Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse rayonner sur toi son visage et t'accorde sa grâce !
Que le Seigneur porte sur toi son regard et te donne la paix ! "

vidéo de la procession qui accompagne l'Enfant Jésus dans la crèche cliquez ici !

31 décembre


Dimanche de la sainte Famille

Lc 2, 22.39-40

22 Et lorsque furent remplis les jours de leur purification selon la loi de Moïse, les parents de Jésus le montèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. [...]

39 Et lorsqu'ils eurent achevé tout cela selon la Loi du Seigneur, ils retournèrent vers la Galilée, dans leur ville Nazareth.
40 Or le petit enfant croissait et se fortifiait se remplissant de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


C'est maintenant l'accomplissement de la purification, de «leur» purification. Mais de qui s'agit-il? En effet, la Loi prévoyait seulement la purification de la mère après l'accouchement (Lc 12, 6; 5, 7), non celle de l'enfant comme «leur» le laisserait entendre.
La mère devait se purifier sept jours jusqu'à la circoncision et entre trente-trois jours après (Lv 12, 1-4). Le quarantième jour donc, elle offrait au prêtre «un agneau d'un ans pour un holocaustes et un pigeon ou une tourterelle en sacrifice pour le péché» (Lv 12, 8). C'est à cela que renvoie le verset 24. Marie et Joseph ont donc apporté le sacrifice des pauvres. Remarquons que d'après la Loi, ce sacrifice ne concernait que la mère et ne requérait pas la présence de l'enfant.
Quant à Jésus, nous dit Luc, «ils» le montèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. C'est bien là encore ce que prescrivait la Loi: le premier-né était apporté au Seigneur dans le Temple (Nb 13, 5) car il appartenait au Seigneur et devait lui être consacré (Ex 13, 1-2); et cela valait aussi bien pour les hommes que pour les animaux. Mais les premiers-nés de la femme étaient rachetés (Nb 13, 15) pour cinq sicles d'argent, dans le mois de sa naissance (Nb 18, 16). Luc assimile ce rite à une purification et en retient un élément: la présentation au Seigneur. Quant au rachat, il est passé sous silence, mais le verbe «présenter» indique que le but était d'offrir l'enfant en sacrifice. La présentation est un acte de consécration, selon ce que prescrit la Loi: l'enfant sera appelé saint pour le Seigneur (v. 23). Jésus cependant était saint depuis sa conception, comme Gabriel l'avait dit à Marie: l'enfant sera saint parce que la puissance du Très-Haut l'avait prise sous son ombre (1, 35), et il sera appelé Fils de Dieu. Jésus est saint, mais il a voulu être porté à Jérusalem comme tous les enfants après leur naissance. Il accomplissait ainsi la prophétie de Malachie: «Soudain il entrera dans son sanctuaire, le Seigneur que vous cherchez» (Ml 3, 1). Là était le sens profond de la démarche de Marie et de Joseph: l'enfant entre dans la maison de son Père qui est sa maison; ce que l'épisode suivant rapporté par Luc confirmera (2, 41-52). Il est vrai que l'évangéliste ne parle pas ici du Temple, mais c'est pour aller dans le Temple qu'on montait à Jérusalem. [...]

Joseph et Marie étaient montés à Jérusalem pour accomplir ce que prescrivait la Loi du Seigneur. Après l'avoir réalisé, ils retournent chez eux.
Luc conclut comme il l'avait fait pour Jean: «Le petit enfant grandissait et se fortifiait», reprenant des expressions stéréotypées utilisées pour les enfants prédestinés par Dieu (cf. Gn 21, 8-20); Jg 13, 24-25; 1 S 2, 21-26; 3, 19).
A cette croissance physique — le bébé (2, 16) est devenu un petit enfant —, s'ajoute un accroissement quotidien de sagesse. L'enfant pénétrait les choses de Dieu et des hommes avec intelligence, il avait un discernement perspicace et était toujours adapté à la situation dans laquelle il se trouvait. Il se développait donc comme tout enfant, mais d'une façon qui retenait l'attention. De plus «la grâce de Dieu était sur lui», sa bienveillance, sa faveur (cf. Pr 3, 4). En effet, comme l'ange l'avait dit à Marie, Dieu était son père d'une manière unique.



30 décembre



Prier le rosaire
avec les saints espagnols


Mystères glorieux



La Résurrection (Saint Pierre d'Alcantara)

La mort a été engloutie dans la victoire. Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par Jésus Christ notre Seigneur (1 Co 15,57).

Considérez la joie dont le cœur de la très sainte Vierge tressaille en ce jour, à la vue de son Fils ressuscité: de même que c'est elle qui, sans nul doute, a le plus ressenti les douleurs de sa passion; de même aussi c'est elle qui participe le plus à l'allégresse de sa résurrection. Avec quel élan d'amour elle se jette dans les bras de ce Fils bien-aimé! Avec quelle tendresse de mère elle l'embrasse!

Jésus Sauveur, que ta résurrection redevienne l'espérance et la joie des chrétiens.

 

L’Ascension (Saint Pierre d'Alcantara)

Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu (Mc 16, 19).

Quelles paroles pourraient peindre la solitude, la douleur, les soupirs, les larmes de la très sainte Vierge, du disciple bien-aimé, de sainte Magdeleine, et de tous les apôtres, quand ils virent s'élever dans les airs et disparaître à leurs yeux Celui qui emportait leurs cœurs si bien ravis par son amour! Ce même amour qui leur faisait si cruellement sentir son départ, les inondait de joie à la pensée de sa gloire, parce que le véritable amour ne se cherche point lui-même, mais uniquement son Bien-Aimé.

Jésus monté au ciel, sois avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde comme tu l'as promis.

 

La Pentecôte (Saint Jean d'Avila)

Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux (Ac 2, 3).

L'Esprit Saint ne viendra pas à toi, si tu n'as pas faim de lui, si tu ne le désires pas. Les désirs de Dieu, que tu as, sont des indices que Dieu va élire domicile en toi et si tu le désires, c'est le signe qu'il viendra bientôt en toi. Ne te lasse pas de souhaiter sa venue, car, bien qu'il semble que tu l'espères sans qu'il vienne, que tu l'appelles sans qu'il te réponde, persévère toujours dans le désir et il ne te fera pas défaut.

Prions pour que le Saint-Esprit nous vivifie par sa grâce, nous sanctifie par sa charité.

 

L’Assomption (Vénérable Louis de Grenade)

Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom! (Lc 1, 49).

Que se passa-t-il dans l'âme de Marie, lorsqu'elle vit toute la hiérarchie des esprits célestes venir au devant d'elle pour lui faire honneur? De même que Dieu le Père, en introduisant son premier-né dans le monde, ordonna aux anges d'adorer cet homme comme étant véritablement Dieu, ainsi alors qu'il introduit dans le ciel la Mère de son Fils, il commande aux anges de reconnaître cette Vierge pour la Mère de leur souverain Seigneur, de la regarder comme leur Reine et de lui rendre l'obéissance et l'honneur auxquels ces titres lui donnent droit.

Vierge Marie, élue entre toutes les femmes, aide-nous à suivre ton Fils sur le chemin de vie qui conduit au Père.

 

Le Couronnement de Marie (Vénérable Louis de Grenade)

Viens mon épouse, viens du Liban recevoir la couronne (Ct 2, 10).

Au jour du jugement, le Sauveur dira à ses élus: Venez les bénis de mon Père, possédez le royaume préparé pour vous dès l'origine du monde: car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais sans asile, et vous m'avez recueilli; nu, et vous m'avez vêtu. Combien plus n'adressera-t-il pas ces paroles à sa Mère? Viens, dira-t-il, ô la bénie de mon Père, et prends possession du trône qui t'a été préparé depuis l'origine du monde, toi qui m'a donné à manger quand j'avais faim, à boire quand j'avais soif; toi qui m'as vêtu quand j'étais nu, qui m'as offert un asile dans ton chaste sein quand j'étais comme un étranger sur la terre.

Sainte Marie, Mère de Dieu, garde-nous un cœur d'enfant, pur et transparent comme une source.

Messe du jour
Jn 1, 1-18

 

Homélie 2 sur l'évangile de Jean
de saint Augustin

«Le Verbe s’étant fait chair et a yant habité parmi nous», il nous a, par sa naissance, préparé un collyre pour guérir nos yeux, et nous aider à apercevoir sa grandeur cachée sous le voile de ses abaissements. «Le Verbe s’est donc fait chair, et il a habité parmi nous», il a guéri nos yeux. Que lisons-nous ensuite? «Et nous avons vu sa gloire». Sa gloire, personne n’aurait pu la voir, à moins d’être guéri par l’humilité de sa chair. Pourquoi nous était-il impossible de la voir? Que votre charité soit attentive, et comprenez bien mes paroles. L’oeil de l’homme s’était comme rempli de poussière ou de terre, et sa vue en était troublée; il ne pouvait voir la lumière. On applique le remède sur cet oeil malade; la terre avait fait son mal, on met de la terre pour le guérir. Car tous les collyres et tous les médicaments pour les yeux ne tirent leur vertu que de la terre. La poussière t’avait aveuglé, la poussière te guérit; ton aveuglement était venu de la chair, de la chair est venue ta guérison. L’âme était, en effet, devenue charnelle par le consentement qu’elle avait donné aux désirs de la chair; c’est ce qui avait crevé l’oeil de ton coeur. «Le Verbe s’est fait chair», et le médecin t’a préparé un collyre. Et parce qu’il est venu afin d’éteindre en sa chair les vices de la nôtre, et de tuer notre mort par la sienne, il s’est fait en toi, et ainsi: «Le Verbe s’étant fait chair » , tu peux dire que «nous avons vu sa gloire». Quelle gloire? Quel fils de l’homme est-il devenu? C’est là pour lui de l’humiliation, et non de la gloire. Mais jusqu’où s’est porté le regard je1’homme, une fois qu’il a été guéri par la chair? «Nous avons vu sa gloire», dit l’Evangéliste, «sa gloire comme Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité». Quant à vous, cherchez votre édification dans le Christ: que votre foi s’affermisse; soyez attentifs à pratiquer toutes sortes de bonnes oeuvres; ne laissez point échapper de vos bras le bois qui doit vous aider à traverser la mer.

24 décembre

 

4ème dimanche de l'Avent
Lc 1, 26-38

Homélie sur leMissus est
par saint Bernard

O vierge, vous avez entendu l'annonce de ce qui va se faire et l'Ange vous a dit comment cela se doit faire; des deux côtés il y a de quoi vous étonner et vous réjouir. Réjouissez-vous donc, fille de Sion, fille de Jérusalem, livrez-vous à toute votre allégresse. Mais puisque vous avez entendu une nouvelle qui vous comble de joie et bonheur, dites donc à votre tour les paroles que nous appelons de tous nos voeux, afin que nos os humiliés tressaillent d'allégresse. Oui, vous avez entendu la merveille annoncée et vous y avez cru, croyez aussi à la manière dont elle doit s'accomplir. On vous a dit que vous allez concevoir et que vous enfanterez un fils; on vous a dit aussi que ce ne serait point par l'opération d'un homme mais par celle du Saint-Esprit; l'Ange maintenant n'attend plus que votre réponse, il faut qu'Il retourne à Dieu. O Notre Dame, nous attendons aussi cette réponse de miséricorde, nous pauvres malheureux qui gémissons sous le coup d'une parole de damnation. Le prix de notre salut est entre vos mains, nous sommes sauvés si vous daignez consentir. Créatures du Verbe éternel de Dieu, nous périssons tous, une parole de votre bouche nous rend à la vie et nous sauve. Adam et sa triste postérité condamnés à l'exil, Abraham, David, les autres Pères, je veux dire vos propres aïeux, qui sont aussi plongés eux-mêmes, dans les ombres de la mort, vous supplient de consentir. Le monde entier à vos genoux, attend votre consentement. De vous, en effet, dépend la consolation des affligés, la rédemption des captifs, la délivrance des coupables, le salut des enfants d'Adam, de votre race toute entière. Dites, ô Vierge, dites cette parole si désirée, si attendue par la terre et par les Cieux, par les enfers eux-mêmes. Le Roi des rois que vous avez charmé par votre beauté, n'attend aussi lui-même qu'un mot de réponse de vos lèvres pour sauver le monde. Celui à qui vous avez plû par votre silence sera bien plus touché d'un mot tombé de vos lèvres; l'entendez-vous, en effet, vous crier du haut du Ciel: «O vous, ma belle entre toutes les femmes, faites-moi entendre votre voix (Ct 2, 14).» Si vous la lui faites entendre, il y répondra en vous faisant voir notre salut. N'est-ce point ce que vous vouliez, ce que vous appeliez avec des gémissements et des larmes, ce qui vous faisait soupirer le jour et la nuit? Eh quoi? êtes-vous celle à qui la promesse en a été faite ou faut-il que nous attendions une autre? Non, non, c'est bien à vous, et ce n'est point une autre qui doit venir. Oui, c'est vous qui êtes la femme promise, la femme attendue, la femme désirée, celle en qui un de vous ancêtres, le saint homme Jacob, à son lit de mort, mettait toutes ses espérances de salut quand il s'écriait: «Seigneur, j'attendrai votre Sauveur (Gn 49, 18). » Oui, vous êtes la femme en qui et par qui Dieu même, notre Roi a résolu, avant tous les siècles, d'opérer notre salut sur la terre. Pourquoi attendriez-vous d'une autre femme ce qui vous est offert à vous-même? Pourquoi, dis-je, attendriez-vous par une autre ce qui va se faire par vous, si vous y consentez, si vous dites un mot. Répondez donc bien vite à l'Ange et par l'Ange au Seigneur. Dites une parole et recevez son Verbe; que votre parole qui ne subsiste qu'un instant se fasse entendre et vous concevrez la Parole de Dieu, son Verbe éternel. Qui vous retient? Que craignez-vous? Croyez, consentez et concevez. Que votre humilité se rassure, que votre timidité ait confiance. Il ne faut pas que la simplicité de la vierge oublie la prudence. En cette circonstance, ô Vierge prudente, vous ne devez pas craindre de trop présumer de vous, si votre réserve a plu par son silence, maintenant ii est nécessaire que votre charité parle. Ouvrez donc, ô Vierge bénie, votre cœur à la confiance, vos lèvres au consentement, et votre sein à son Créateur. Le Désiré des nations est là à votre porte, il frappe. S'il passe outre parce que vous le ferez attendre, vous gémirez de nouveau après Celui que votre cœur aime! Levez-vous donc, courrez au devant de lui, hâtez-vous de lui ouvrir. Levez-vous dis-je, par la foi, courrez par la prière, ouvrez par le consentement.

« Voici, dit-elle, la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole (Lc 1, 38). » Toujours on trouve la vertu d'humilité étroitement liée avec la grâce de Dieu; car si Dieu résiste aux superbes il donne sa grâce aux humbles. Marie répond donc avec humilité afin de préparer les voies à la grâce. «Voici, dit-elle, la servante du Seigneur.»

23 décembre


Prier le rosaire
avec les saints espagnols


Mystères douloureux


L’Agonie (Saint Pierre d'Alcantara)

La sueur de Jésus devint comme des caillots de sang tombant sur la terre (Lc 22,44).

Considérez attentivement ce bon Maître, dans ce mystère si douloureux. Là, il se représente tous les tourments qu'il va souffrir; il voit de la manière la plus distincte les douleurs si cruelles que l'on prépare au plus délicat de tous les corps; il voit tous les péchés du monde pour lesquels il souffrait. À cette vue, son âme est brisée par de telles angoisses, ses sens, son organisation si délicate, reçoivent une secousse si profonde, que les forces et toute l'harmonie de ce corps en demeurent troublées. Cette chair bénie s'ouvre de toutes parts, donne un libre passage au sang qui, de tous les membres, coule en telle abondance, qu'il ruisselle jusqu'à terre.

Jésus, Rédempteur tout miséricordieux, soutiens-nous dans notre faiblesse.

La Flagellation (Saint Pierre d'Alcantara)
Pilate prit Jésus et il le fit fouetter (Jn 19,1).

Entre, ô mon âme, entre en esprit dans le prétoire de Pilate. Prépare-toi à répandre des larmes, car il en faut, et beaucoup, pour ce que tu vas voir et entendre. Regarde comme ces cruels et vils bourreaux attachent ce saint corps à une colonne, afin de pouvoir le blesser à plaisir, là où ils voudraient, et de la manière qu'ils voudraient. Vois combien était seul le Seigneur des anges au milieu de si cruels bourreaux, n'ayant ni protecteurs, ni défenseurs qui se déclarent pour lui, ne rencontrant pas même des yeux dans lesquels il puisse lire un sentiment de compassion.

Jésus très miséricordieux, lave nos péchés!

 

Le Couronnement d’épines (Saint Pierre d'Alcantara)

Les soldats tressant une couronne avec des épines, la placèrent sur la tête de Jésus (Jn 19,2).

Vois ton doux Maître abandonné de ses disciples, poursuivi par les Juifs, servant de jouet aux soldats, méprisé des pontifes, renvoyé avec dédain par un roi inique, accusé injustement, et destitué de tout appui humain. Ne considérez point cela comme une chose passée, mais comme présente, non comme une douleur étrangère, mais comme votre propre douleur. Mettez-vous vous-même à la place de celui qui souffre, et faites-vous une idée de ce que l'on vous ferait souffrir si, à un endroit aussi sensible que la tête, on enfonçait des épines nombreuses et aiguës qui pénétrassent jusqu'aux os.

Jésus, agneau innocent, aie pitié de nous pécheurs.

 

Le Portement de croix (Saint Pierre d'Alcantara)

Portant lui-même la croix, Jésus sortit vers le lieu dit du Crâne (Jn 19,17).

L'innocent Isaac s'achemine vers le lieu du sacrifice avec ce fardeau si accablant sur ses épaules si affaiblies. Une grande multitude le suit; là sont aussi plusieurs pieuses femmes qui l'accompagnent de leurs larmes. Et qui aurait pu ne pas verser des pleurs à la vue du Roi des anges gravissant la montagne du Calvaire avec une charge si pesante, les genoux tremblants, le corps incliné, les yeux modestes, le visage ensanglanté, avec cette guirlande à la tête, au milieu de ces honteuses clameurs et de ces vociférations que l'on proférait contre lui?

Jésus, vainqueur de la mort et des enfers, délivre-nous de tout tourment.

 

Le crucifiement et la mort de Jésus (Saint Pierre d'Alcantara)

Lorsqu'ils vinrent au lieu appelé Calvaire, ils le crucifièrent là ainsi que les malfaiteurs (Luc 23,33).

Considère, ô mon âme, comment le Seigneur fut attaché à la croix avec des clous, et la douleur qu'il devait ressentir pendant qu'on faisait entrer ces clous si forts et si acérés dans les plus sensibles et les plus délicates parties du corps le plus délicat qui fut jamais. Considère aussi le martyre que devait endurer la Vierge, quand elle voyait de ses yeux, qu'elle entendait de ses oreilles, ces coups cruels et redoublés qui tombaient sur ces membres divins; car il est vrai de dire que ces mêmes clous qui perçaient les mains du Fils, perçaient en même temps le cœur de la Mère.

Jésus, roi des martyrs, nous te prions pour les chrétiens persécutés au Moyen-Orient.


17 décembre

3ème dimanche de l'Avent
Jn 1, 6-8.19-28

 

Commentaire de saint Augustin

Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. [...]
Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

« Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni  le Christ, ni Elie, ni prophète? Jean leur répondit : Pour moi, je baptise dans l’eau, mais au milieu de vous demeure celui que vous ne connaissez pas ». Les abaissements du Christ faisaient obstacle à ce qu’on le vît; c’est pourquoi la lampe a été allumée. Voyez comment il cède la place, lui qui aurait pu se faire passer pour ce qu’il n’était pas. « C’est lui qui est venu après moi, qui a été fait avant moi » ; c’est-à-dire, comme nous l’avons déjà expliqué, qui m’a été préféré. « Et je ne suis pas digne de dénouer les cordons de ses souliers ». Comme il s’est abaissé! C’est pourquoi il a été grandement élevé parce que celui qui s’abaisse sera exalté. Votre sainteté doit le comprendre maintenant. Si Jean s’est humilié jusqu’à dire : « Je ne suis pas digne de dénouer les cordons de ses souliers » , quel sujet de s’humilier ont ceux qui disent : C’est nous qui baptisons, ce que nous donnons est à nous, ce qui est à nous est saint! Jean dit: Ce n’est pas moi, c’est lui. Eux disent: c’est nous. Jean se reconnaît indigne de délier les cordons de ses souliers; s’il avait reconnu en être digue, combien déjà il se serait montré humble! S’il s’en était déclaré digne et qu’il eût dit : Celui-là est venu après moi, qui a été fait avant moi, je ne suis digne que de délier les cordons de ses souliers, il se serait déjà beaucoup humilié. Mais avouer qu’une telle fonction est bien au-dessus de ses mérites, il n’y a qu’un homme véritablement rempli du Saint-Esprit qui l’ait pu faire, et le serviteur qui a ainsi reconnu son maître a mérité de devenir son ami.

16 décembre


Prier le rosaire
avec les saints espagnols


Mystères lumineux


Le Baptême (Sainte Thérèse d'Avila)

Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie (Lc 2, 49).

Lorsque Jésus Christ, votre Fils, fut baptisé, vous avez fait entendre une voix du ciel qui proclama que vous preniez en lui vos délices. Lui serions-nous égaux pour que vous vous plaisiez en nous comme en lui? Ô miséricorde incompréhensible, ô faveur infiniment élevée au-dessus de nos mérites! Et après cela, misérables que nous sommes, nous oublions toutes ces grâces! Ô mon Dieu, vous qui savez tout, souvenez-vous au moins de l'excès de notre misère, et regardez avec des yeux de compassion notre lâcheté et notre faiblesse.

Jésus, perle pure, purifie-nous selon ta miséricorde.

 

Cana (Saint Jean de la Croix)

Sa mère dit à ceux qui servaient: «Tout ce qu’il vous dira, faites-le» (Jn 2, 5).

Dites-lui que je languis, que je souffre et que je meurs. Dans ce vers l'âme ne fait qu'exposer sa nécessité et sa peine au Bien-Aimé; l'amour qui est discret ne se préoccupe pas de demander ce qui lui manque ou ce qu'il désire, il expose simplement sa nécessité et laisse au Bien-Aimé le soin de faire ce qu'il voudra. Telle a été l'attitude de la Bienheureuse Vierge Marie aux noces de Cana.

Jésus, trésor incorruptible, donne à notre monde les grâces dont il a besoin.

 

L’Annonce du Royaume (Bienheureux Jean d'Avila)

L'Esprit du Seigneur est sur moi; il m'a oint pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé proclamer aux captifs la liberté (Lc 4,18).

De même que le Christ pendant cette vie mortelle opérait de grandes guérisons et répandait sa miséricorde dans le corps de ceux qui avaient besoin de lui et l'appelaient, de même Le Saint-Esprit, ce Maître et Consolateur opère ces œuvres spirituelles dans les âmes où il demeure et se trouve en union de grâce. Il guérit les boiteux, il fait que les sourds entendent, il donne la vue aux aveugles, il ramène les égarés, il enseigne aux ignorants, il console les affligés, il encourage les faibles.

Jésus notre pasteur, donne-nous le courage d'annoncer ta Parole pour fortifier l'espérance du monde.

 

La Transfiguration (Vénérable Louis de Grenade)

Moïse et Élie, apparus dans la gloire, parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem (Lc 9, 30-31).

Au milieu de la gloire qui l'environne, le Sauveur s'entretient des souffrances qui lui sont réservées à Jérusalem, pour vous apprendre le but réel des faveurs divines, et les sentiments et les desseins qu'elle doivent inspirer aux serviteurs de Dieu. Ces sentiments doivent être un vif désir de souffrir, et de donner leur vie pour un maître qui les traite avec tant de douceur, et qui mérite ce sacrifice et infiniment au-delà.

Jésus, lumière sainte, resplendis en nous  au temps de l'épreuve.

 

L’Eucharistie (Saint Pierre d'Alcantara)

Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui (Lc 22,44).

Le Seigneur voulait laisser à nos âmes un aliment pour les soutenir et les faire vivre, parce qu'elles n'ont pas moins besoin de nourriture pour vivre d'une vie spirituelle, que le corps pour vivre d'une vie corporelle. C'est pour ce sujet que ce sage médecin, qui connaissait bien notre faiblesse, institua ce sacrement sous forme de nourriture, afin que la forme même sous laquelle il l'instituait nous déclarât hautement l'effet qu'il opérait, et le besoin qu'en avaient nos âmes, qui ne peuvent pas plus vivre sans ce divin aliment, que le corps sans la nourriture qui lui est propre.

Jésus, pain de vie, rassasie les affamés que nous sommes.



13 décembre
Partage d'une bonne nouvelle !

5 mouvements catholiques avec les Equipes Notre-Dame, les Accueils Louis et Zélie, le service Retrouvaille, la Communauté de l'Emmanuel ( Parcours parents seuls) et la Communion Notre-Dame de l'Alliance se sont mobilisés pour installer le  " pèlerinage de l'Alliance " destiné aux personnes mariées vivant seules suite à une séparation ou un divorce.
La 1ère édition aura lieu du 6 au 8 avril 2024 à Lourdes

Site d'information en ligne : https://www.lourdes-maries-separes.fr/

L'affiche est disponible aussi en pièce jointe. Cliquez ici !

10 décembre

2ème dimanche de l'Avent

Mc 1, 1-8

Rendez droits les sentiers du Seigneur

But de l'ouvrage de Marc (Mc 1, 1)

1. 1 Commencement de l'évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu:

Marc annonce clairement le propos de son ouvrage dès le premier verset: présenter un évangile de Jésus, nom qui signifie: le Seigneur sauve. Jésus est le salut. Il est Christ et Fils de Dieu. Christ dit ce qu'il est et fait pour nous, et Fils de Dieu dit ce qu'il est pour Dieu, son identité profonde, son lien avec Dieu en vertu duquel il peut nous sauver. Telle est la foi de Marc.
Christ — oint, médiateur entre Dieu et les hommes, roi et prêtre — et fils de Dieu sont des titres attribués au roi en Israël. Le roi est choisi par Dieu pour une mission particulière et en retour, il lui doit une obéissance absolue; il est le représentant du peuple élu (2 S 7; Ps 2).

Oracle divin (Mc 1, 2-3)

2 «Selon ce qui est écrit en Isaïe le prophète, voici, j'envoie mon ange devant ta face; il préparera ton chemin. 3 Une voix clame dans le désert: ‟Apprêtez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiersˮ».

Dieu parle

Le commencement de l'évangile de Jésus, c'est une parole venant de Dieu, prononcée on ne sait quand, et venant on ne sait d'où. Elle semble hors du temps. Elle jaillit brusquement du silence et marque un tournant dans l'histoire d'Israël, dans l'histoire des hommes. Ce commencement est en quelque sorte le pendant de l'annonciation à Marie en Luc, de l'annonciation à Joseph en Matthieu et du prologue de Jean. Mais ici le commencement, c'est l'ultime préparation par Dieu de la venue du Royaume. Le Père, qui fait tout quand il veut et comme il veut, annonce que les derniers temps sont là. On entend la parole qu'il adresse à son Fils, chargé d'accomplir son dessein éternel de salut: il lui dévoile ce qu'il fait pour lui, dans un oracle solennel qui accomplit une prophétie faite par Isaïe. Les derniers temps approchent et le Père soigne tout particulièrement la dernière préparation de la venue du Royaume tant attendu. En fait, celui qui parle ne se présente pas, mais ce qu'il dit ne laisse aucun doute: il s'agit de Dieu. La parole pourrait être introduite par la formule classique chez les prophètes: «Oracle du Seigneur». Dieu parle au présent (j'envoie, une voix clame) et avec autorité: il accomplit fidèlement ce qu'il avait annoncé; le présent n'est pas ici un indice temporel, car pour Dieu tout est au présent. La relation du Père et du Fils se laisse voir en filigrane: le Père envoie, le Fils accomplit, comme le dit saint Irénée.

Dieu accomplit les Ecritures

Cet évangile commence par un oracle divin (v. 2-3) où l'on entend résonner à l'arrière-fond le «Il vient» des psaumes du règne (Ps 95, 13; 97, 9). Marc aurait plus écrire simplement, comme le fait Matthieu: «Selon ce qui est écrit en Isaïe, le prophète, une voix clame dans le désert: ‟Apprêtez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiersˮ» (Mt 3, 3); mais en réalité il a fait une adaptation du texte d'Is 40, 3. Il intercale en effet une phrase composée de deux versets bibliques qui ne sont pas d'Isaïe, et qui transforment le sens de la prophétie. Il ajoute donc: «… voici, j'envoie mon ange devant ta face; il préparera ton chemin»; la première partie se trouve en Ex 32, 34 et la deuxième en Ml 3, 1. Ces deux versets font du texte un oracle divin et non une simple citation d'Isaïe. Ainsi, c'est Dieu lui-même qui crie solennellement qu'il accomplit la prophétie d'Isaïe de sa propre initiative. A qui parle-t-il? A celui que cette prophétie concerne, et qui a été nommé dans le verset d'ouverture de l'évangile, celui dont parlera tout l'évangile: Jésus, Christ et Fils de Dieu.

Une comparaison entre Mc 1, 2-3 et les références vétéro-testamentaires sous-jacentes, permet de mieux comprendre la portée de cet oracle, car Marc en a fait un amalgame réfléchi.

Mc 1, 2
Voici, j'envoie mon ange devant ta face;

il préparera ton chemin.


Ex 32, 34: Voici, mon ange ira devant ta face.
 
Ml 3, 1a: Voici j'envoie mon ange devant ma face
1b: Il préparera le chemin devant ma face (לְפָנַ֔י ).

Pendant la traversée du désert, Dieu a envoyé son ange pour montrer le chemin à son peuple: il marchait devant sa face, devant lui (Ex 32, 34). Ceci a été repris par Malachie, mais «ta face», qui concernait le peuple, est devenu «ma face»: celle du Seigneur (Ml 3, 1a). Marc fait donc un mélange des deux versets: il prend le texte de Malachie, mais en gardant «ta face» comme dans le texte de l'Exode. Il met ensuite Ml 3, 1b dans la bouche d'Isaïe en transformant «le» chemin en «ton» chemin. La prophétie attribuée à Isaïe est ainsi actualisée. Marc ne recopie pas un texte ancien, mais il livre une parole qui concerne un événement présent. Dieu s'adresse donc à quelqu'un, mais il ne le nomme pas encore.
La phrase suivante, Mc 1, 3, vient effectivement du livre d'Isaïe (Is 40, 3), mais elle a été revisitée.

Mc 1, 3: Une voix clame dans le désert:
Apprêtez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.

Is 40, 3: Une voix proclame: «Dans le désert,
préparez le chemin du Seigneur;
tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu».

La voix du messager de Dieu est bien assimilée à la voix qui proclame en Isaïe 40, 3. Mais alors qu'en Isaïe la voix parle à ceux qui cheminent dans le désert, en Marc, cette voix est dans le désert. Elle demande de préparer le chemin du Seigneur et de rendre droits ses sentiers et non plus une route pour notre Dieu. Cette voix est celle de l'ange envoyé par Dieu (1, 2). Dieu envoie donc un messager qui, pour Malachie, était Elie. Pour l'instant, chez Marc, tant le messager que ceux à qui il parle sont encore inconnus.

Une double préparation

Les premiers versets du premier chapitre de Marc laissent donc penser que l'oracle d'Isaïe s'adresse à Jésus. Et un ange — messager — de Dieu, prépare son chemin. Mais ceux qui écoutent la parole de cet envoyé qui crie dans le désert, ont de leur côté à préparer le chemin du Seigneur. Ce chemin passe par le désert, comme pour les Hébreux dans le désert du Sinaï; il passe au cœur de notre histoire; sa direction est donnée par la Loi du Seigneur. C'est un chemin d'épreuve et de purification qui conduit vers une plénitude. Le chemin du Seigneur est le chemin de celui à qui Dieu s'adresse, il est préparé par Dieu, mais aussi par la conversion des hommes.
Les paragraphes suivants vont nous dire clairement qui est le messager (1, 4-8), qui est celui à qui parle Isaïe (Mc 1 9-11).

Arriva Jean (Mc 1, 4-8)

4 Arriva Jean baptisant dans le désert, proclamant un baptême de conversion pour la rémission des péchés.
5 Et toute la région de Judée et tous les habitants de Jérusalem sortaient vers lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en confessant leurs péchés.
6 Et Jean était vêtu de poils de chameau et d'une ceinture de peau autour de ses reins, et il mangeait sauterelles et miel sauvage.
7 Et il proclamait:
«Il vient derrière moi celui qui est plus fort que moi;
je ne suis pas digne, en me courbant, de délier la courroie de ses sandales.
8 Moi, je vous ai baptisés d'eau, lui par contre vous baptisera dans l'Esprit Saint».

Sans transition, l'oracle trouve son accomplissement dans le temps: la préparation voulue par le Père se réalise, puis le Royaume vient en la personne de Jésus.
Jean, nom qui signifie grâce, est bien celui dont le Père annonçait la venue à son Fils. Il vit effectivement dans le désert, proclamant un baptême de conversion. Il prépare le chemin par une action, le baptême; et aussi par une parole qui est la proclamation du sens de ce baptême: la rémission des péchés pour purifier le cœur, le sanctifier. C'est bien ce qu'avait annoncé Isaïe. Jean est donc la voix qui clame. Et ceux qu'il invite à la conversion, ce sont tous les habitants de Judée et de Jérusalem qui accourent au désert, obéissant à sa parole. Jean est un prophète et son apparence le fait reconnaître comme nouvel Elie, «homme portant un vêtement de poils et une ceinture de cuir autour des reins» (2 R 1, 8).
Jean Baptiste prend la parole pour présenter aussi celui pour qui il est envoyé; et il le fait sous forme de contraste. Celui à qui le Père parlait vient derrière lui, ce qui revient à le désigner comme son serviteur; et en même temps, Jean n'est pas digne de dénouer la courroie de ses chaussures, donc de faire pour lui le travail d'un esclave. Celui qui vient, dit-il, est le Fort: qualification qui désigne Dieu lui-même (Jr 32, 18). Son action aura un point de ressemblance avec la sienne: les deux baptisent; mais la nature du baptême de l'un et de l'autre est radicalement différente: baptême d'eau pour Jean et baptême dans l'Esprit Saint pour Jésus. Le baptême dans l'Esprit indique ici un baptême qui sera source d'un renouvellement intérieur, selon ce que les prophètes avaient annoncé (Is 32, 15; Jl 3, 1-2; Ez 11, 19-20).

8 décembre

Nous avons fêté l'Immaculée Conception, avec des instruments divers : orgue, triangle, maracas et tambour !

6 décembre





Prier le rosaire
avec les saints espagnols


Mystères joyeux


 

 

L’Annonciation (Saint Ignace de Loyola)

L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre (Lc 1, 35).

L’histoire que j’ai à contempler, ce sont les trois personnes divines regardant toute la surface de la terre ou la sphère de l’univers, remplie d’hommes. En les voyant ainsi se perdre, elles décident dans leur éternité que la seconde personne se ferait homme pour sauver le genre humain.

Jésus Sauveur, nous te prions pour tous ceux qui ne connaissent pas le dessein éternel de salut de Dieu.

 

La Visitation (Vénérable Louis de Grenade)

Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée (Lc 1, 39).

Il nous est facile de comprendre la cause de l'empressement de Marie à se rendre auprès de sa cousine. Puisque Dieu met sa gloire à procurer notre salut, il s'ensuit qu'il a le plus vif désir de notre salut et de sa gloire; par conséquent il ne faut pas nous étonner que Marie, poussée par le divin enfant qu'elle portait dans son sein, se soit mise en chemin avec une si grande hâte, afin que le fils d'Elisabeth fût sanctifié, purifié du péché originel, et rempli du Saint-Esprit.

Jésus, douceur du cœur, nous te prions pour les volontaires qui travaillent à créer des passerelles entre pays riches et pays pauvres.

 

La Nativité (Vénérable Louis de Grenade)

Sortez et regardez, filles de Sion, le roi Salomon avec la couronne dont sa mère le couronna au jour de ses noces, au jour de la joie de son cœur (Ct 3, 11).

Venez contempler le véritable Salomon, le pacificateur du ciel et de la terre, non pas le front ceint de la couronne que lui donne son Père en l'engendrant de toute éternité et en lui communiquant sa divinité glorieuse, mais avec cette couronne que lui donna sa Mère quand elle l'enfanta dans le temps et le revêtit de notre humanité. Venez célébrer le jour de ses fiançailles, le jour où il sort de sa chambre nuptiale après s'être uni la nature humaine par des liens si étroits, que ni la vie ni la mort ne sauraient les briser.

Jésus, Seigneur des Seigneurs, nous te louons pour ta venue parmi nous.

 

La Présentation de Jésus (Saint Jean de la Croix)

Il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël (Lc 2, 25).

Lorsque le vieillard Siméon
Brûlait du désir de le voir,
Il conjurait Dieu de daigner lui permettre
De voir le jour de son arrivée en ce monde.

Ainsi l'Esprit Saint
Au saint vieillard a répondu
Qu'il le verrait avant de mourir.

Qu'alors il verrait la vie
Qui descendrait du ciel
Et qu'il recevrait dans ses mains
Dieu lui-même.

Qu'il le prendrait dans ses bras
Et recevrait ses embrassements.

Jésus, notre consolation, souviens-toi des peuples éprouvés par la violence.

 

Le Recouvrement de Jésus au Temple (Saint Jean de la Croix)

Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père? (Lc 2, 49).

Beaucoup souhaiteraient que Dieu veuille toujours ce qu'ils veulent. S'agit-il au contraire de vouloir ce que Dieu veut, les voilà pongés dans la tristesse, tant c'est pour eux difficile de conformer leur volonté à la volonté de Dieu. Aussi, dès lors qu'une chose est contraire à leur goût et à leur volonté, ils se figurent qu'elle n'est pas voulue par Dieu. Au contraire, quand une chose leur plaît, ils s'imaginent qu'elle plaît à Dieu. Pour tout dire, ils mesurent Dieu à eux-mêmes, au lieu de s'adapter eux-mêmes à Dieu.

Jésus, Fils de Dieu, préserve notre esprit des mauvais désirs.

3 décembre


Premier dimanche de l'Avent
(B)
Mc 13, 33-37
Veillez

13, 33 «Prenez garde, restez réveillés; vous ne savez pas, en effet, quand ce sera le moment.

34 Il en sera comme d'un homme [qui part] pour l'étranger, laissant sa maison et ayant donné autorité à ses serviteurs; à chacun son travail; et il commanda au portier de veiller.
35 Veillez donc, car vous ne savez pas quand le Seigneur de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq, ou le matin, 36  de peur que, venant à l'improviste, il ne vous trouve endormis.
37 Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez».


Jésus a donné des indications précises pour le temps de la destruction du Temple, mais pour sa venue dans la gloire, il ne donne qu'un conseil: veillez. Il termine donc son discours sur les signes par une dernière mise en garde: «Restez réveillés». Car, si le Fils ne sait pas quel est le moment de la venue du Seigneur, les disciples non plus.

A l'aide d'une parabole, il invite ses disciples à rester dans l'attente du Seigneur qui vient. Il s'agit d'un homme, le maître de maison, qui part pour l'étranger, comme l'avait fait le maître de la vigne (12, 1). Mais alors que le maître de la vigne est le Père, le maître de maison est Jésus lui-même. Il laisse donc sa maison sous la garde de serviteurs et donne à chacun une part de responsabilité dans la gestion de sa maison. Une fonction prend une grande importance, celle de portier. Celui-ci est chargé de veiller pour avertir dès que le maître arrivera. Mais cela suppose que tous veillent aussi, car la venue du Maître sera non seulement imprévue, mais soudaine: ceux qui seraient endormis n'auraient pas le temps de se préparer pour accueillir le Maître lorsque le portier annoncera sa venue.

En effet, le Seigneur de la maison viendra à l'improviste, à l'une ou l'autre des quatre veilles de la nuit, selon la division romaine de la nuit; c'est dire qu'il faut rester réveillé toute la nuit!

Cette même division du temps scandera le procès de Jésus. A Gethsémani, première veille (de 18 h à 21 h), les disciples seront endormis et Jésus leur dira: «Réveillez-vous» (14, 42); pendant les deuxième et troisième veilles (de 21h à 3 h), Jésus sera jugé par le grand prêtre, et les disciples seront absents (14, 56-65); à la fin de la troisième veille, au chant du coq, Pierre reniera (14, 66-72); et au matin, Jésus sera condamné (15, 1).

Si la parabole sur la veille se rapporte à la venue de Jésus dans la gloire, elle introduit aussi au mystère qui s'ouvre dans la section suivante: la Passion et la mort de Jésus.

 

Le rosaire édité

Chaque mois, vous pouvez trouver sur le site un Rosaire médité.
Pour avoir la liste des Rosaires déjà parus sur le site, ...

Cliquez ici !

La face cachée de la vie des moniales

Les médias font connaître l'extérieur de la vie monastique, ce que l'on peut filmer. Mais l'important échappe à la caméra. De quoi s'agit-il?...

Lire la suite

Chapelet de sainte Bernadette
(6 dizaines)

La tradition rapporte que lorsque la «Dame» apparut dans la Grotte de Massabielle, ...

Lire la suite

Neuvaine pour demander des vocations

Neuvaine pour les vocations dans notre communauté. Merci de prier avec nous.

Lire la suite

Diaporamas

Vous pouvez regarder quelques diaporamas ...

Lire la suite

Rosaire médité

Chaque mois, vous pouvez trouver sur le site un Rosaire médité.

Pour découvrir ce qu'est le rosaire

Cliquez ici!

Neuvaine pour demander un bébé

Neuvaine à Notre-Dame du Prompt-Secours pour demander la naissance d'un bébé par l'intercession de soeur Marie de Nazareth.

Lire la suite