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août


31 août

 

Prier le Rosaire avec des spirituels des XIVe et XVe siècles

Mystères glorieux


La Résurrection (Catherine de Sienne)

Le Christ ressuscité des morts ne meurt plus (Rm 6, 4).

Nous avons tous, par l'obéissance du Verbe, contracté la grâce, comme nous avons tous contracté la mort par le premier péché. Aussitôt que l'âme a si doucement acquis la lumière de la foi, elle voit que Dieu nous aime d'un amour ineffable et que, pour nous donner l'espérance de notre résurrection au dernier jour du jugement, il nous a manifesté sa résurrection.

Que la foi en ta résurrection grandisse dans tous les chrétiens.

 

L’Ascension (Jean de Ruisbroeck)

Quand je serai allé vous préparer une place, je reviendrai vous prendre avec moi; et là où je suis, vous y serez aussi (Jn 14, 3).

Notre Seigneur est monté devant vous, pour vous ouvrir la porte et vous préparer le lieu de l'éternelle gloire. Ce vous doit être un grand sujet de joie et vous devez graver dans votre cœur l'amour et la passion de votre cher Seigneur, de sort qu'il vive en vous et vous en lui.

Que notre désir de la vie bienheureuse soit le dynamisme de notre prière.

 

La Pentecôte (Jean de Ruisbroeck)

Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux (Ac 2, 3).

L'Esprit de Dieu est la libéralité sans mesure; il est clarté et feu qui embrase, faisant brûler et luire les sept dons, au sommet de l'âme, comme les sept lampes qui brillent devant le trône de la souveraine Majesté.

Que les dons de l'Esprit transfigurent notre action.

 

L’Assomption (Grégoire Palamas)

Le Puissant fit pour moi des merveilles; saint est son nom! (Lc 1, 49).

Marie est la cause de tout ce qui l'a précédée, elle préside à tout ce qui la suit, elle est médiatrice de l'éternité. Elle est, à elle seule, la limite entre la nature créée et l'incréée; tous ceux qui connaissent Dieu sauront qu'elle a servi de lieu à celui qu'aucun lieu ne peut contenir, et tous ceux qui louent Dieu la loueront après Dieu.

Que l'amour de la Vierge Marie, notre Mère, grandisse dans nos cœurs.

 

Le Couronnement de Marie (Jean de Ruisbroeck)

Fille de roi, elle est là, dans sa gloire, vêtue d'étoffes d'or; on la conduit, toute parée, vers le roi (Ps 44, 13-15).

Marie est reine, couronnée avec son Fils… la plus haute de toutes les créatures et la plus proche de lui. C'est pourquoi nous devons le remercier et le louer du grand honneur qu'il a fait à sa mère et à nous tous dans la nature humaine; car l'ingratitude fait tarir la source des grâces de Dieu.

Que la confiance en Marie nous accompagne tout au long de notre vie.

28 août


22ème dimanche
du Temps ordinaire

« Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé » (Lc 14, 1.7-14)

L'humilité nécessaire aux invités (1.7-11)

14 1 Et il arriva pendant qu'il était venu dans la maison d'un des chefs des Pharisiens, un sabbat, pour prendre un repas (pour manger du pain) [que] eux l'observaient. […]
7 Il disait à ceux qui avaient été invités une parabole, remarquant comment ils choisissaient les lits d'honneur, leur disant: 8 Lorsque tu es invité par quelqu'un à des noces, ne t'étends pas au lit d'honneur, de peur qu'un plus considéré que toi n'ait été invité par lui; 9 et celui qui t'a invité toi et lui, étant venu, il te dira: donne-lui [la] première place, et alors tu commencerais avec honte à occuper la dernière place. 10 Mais quand tu as été invité, étant allé, allonge-toi à la dernière place afin que lorsque celui qui t'a invité viendra, il te dise: Ami, monte plus haut; alors [ce] sera pour toi une gloire devant tous ceux qui sont allongés à table avec toi. 11 Car quiconque s'élève lui-même sera humilié et celui qui s'humilie lui-même sera élevé.

Les légistes et les Pharisiens observaient Jésus, mais de son côté, Jésus observait les convives. Il a vu les invités chercher la place d'honneur. A partir de là, il donne un enseignement sur le festin messianique à l'aide d'une parabole sur un repas de noces, adressée aux invités: il parle à la deuxième personne et leur donne ainsi des conseils. A ce festin, que chacun prenne la dernière place, car le maître de maison risquerait de la lui faire prendre en arrivant, s'il était allé s'installer à la place d'honneur. Par contre, il fera monter plus haut celui qui a pris la dernière.
C'est ainsi que Dieu agira lors du festin eschatologique: les premières places seront pour les humbles et il reviendra au maître du festin de faire monter plus haut qui il veut; personne n'a droit aux places d'honneur, contrairement à ce que pensaient les Pharisiens et les légistes. Tout cela était déjà présent dans l'Ancien Testament. En effet, le livre des Proverbes dénonçait le risque, pour celui qui choisit la première place, d'être abaissé en présence de tous (Pr 25, 6-7), et le prophète Ezéchiel avait alerté sur la façon surprenante dont Dieu agissait: ce qui est bas sera élevé et ce qui élevé sera abaissé (Ez 21, 31; cf. Lc1, 52).
Il ne faut pas s'y tromper: Jésus ne demande pas de prendre la dernière place dans le but d'être élevé, mais pour recevoir gratuitement le don de Dieu, sans considérer l'honneur comme un dû. Chacun recevra la place que Dieu a préparée pour lui, mais les humbles auront les premières.

Attendre la récompense de Dieu (12-14)

12 Il disait aussi à celui qui l'avait invité: Lorsque tu fais un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis ou tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins, de peur qu'eux aussi t'invitent en retour et qu'il n'arrive pour toi un rendu. 13 Mais quand tu fais un festin, invite pauvres, estropiés, boiteux, aveugles; 14 et heureux seras-tu, car ils n'ont pas [de quoi] te rendre, il te sera rendu en effet à la résurrection des justes.

Jésus s'adresse ensuite à son hôte et l'avertit que les critères qu'il utilise pour choisir ses invités ne sont pas selon Dieu; pour un déjeuner ou un dîner, il se borne à inviter ses proches et ses amis, sa famille et ses bonnes relations, des riches, bref des gens honorables. Jésus reproche à cette manière d'inviter de manquer de gratuité, car toutes ces personnes lui rendront l'invitation. Il lui conseille donc, quand il fait un festin et non plus un simple repas, d'inviter les plus pauvres, ceux qui sont exclus du Temple (cf. 2 S 5, 8; Lv 21, 18), qui n'ont aucune part à la vie religieuse du peuple. Alors il sera heureux parce que c'est Dieu qui le lui rendra lors de la résurrection des justes. Les justes sont ceux qui recevront une récompense de Dieu: ils auront part au festin messianique après la résurrection.
Ces paroles de Jésus peuvent être regardées comme une parabole à cause de leur caractère tranché. Il n'est pas question, en effet, de ne plus inviter ses amis pour un repas.

25 août

 

Prier le Rosaire avec des spirituels des XIVe et XVe siècles

Mystères douloureux


L’Agonie (Jean de Ruisbroeck)

L'esprit est prompt mais la chair est faible (Mt 26,41).

Jésus Christ nous apprend ainsi qu'il faut veiller et prier, et lutter avec notre esprit et avec la grâce de Dieu, pour triompher de notre chair et de notre nature, et obéir à Dieu en toute affliction jusqu'à la mort. Voilà la première heure de la nuit en laquelle nous suivons le Christ pour lui ressembler.

Quand la tentation se fait grande, ne laisse pas la peur ou la faiblesse l'emporter en nous.

 

La Flagellation (Christine Ebner)

Pilate fit flageller Jésus et il le livra pour qu’il soit crucifié (Mt 27,26).

Je vis un jour Notre Seigneur quand il fut flagellé. Son corps délicat était durement lié avec des cordes au milieu de son buste. Ses mains aussi étaient liées, et si profondément serrées, qu'on voyait à peine les cordes enfoncées dans la chair. Ses divines mains étaient comme un linge bleu. Mon cher Seigneur était cruellement abîmé par les verges, tout troué et couvert de sang. En le contemplant souffrant si indiciblement, en voyant ses gestes douloureux et son corps meurtri, épuisé du sang répandu, je fus remplie d'une douce et vive gratitude.

Prions pour ceux qui sont torturés physiquement mais aussi psychologiquement ou moralement, pour les personnes que l'on dégrade dans leur personnalité.

 

Le Couronnement d’épines (Dorland le chartreux)

Avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant: «Salut, roi des Juifs!» (Mt 27, 29)

Pourquoi est-il hypocritement adoré? pour te mériter de recevoir de son Père d'éternels honneurs. Pourquoi souillé de crachats? pour ôter au visage de ton âme ses hideuses souillures. Pourquoi armé d'un fragile roseau? pour te mettre en main un sceptre qui ne se casse ni ne se perd. Pourquoi frappé à la tête? pour préserver ton intelligence de blessures qui la pervertissent ou l'éteignent.

Donne-nous, Seigneur, de savoir comme toi donner notre vie pour nos frères.

 

Le Portement de croix (Jean de Ruisbroeck)

Lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire) (Jn 19,17).

Quoique la nature qui porte la croix et suit Notre Seigneur dans la mort soit dans la peine, l'esprit qui fait volontairement une telle offrande est dans la joie.

Ne permet pas, Seigneur, que la lâcheté nous entraîne, quand vient la tentation.

 

Le crucifiement et la mort de Jésus (Jean de Ruisbroeck)

Un des soldats, avec sa lance, transperça le côté de Jésus et il sortit aussitôt du sang et de l'eau (Jn 19,34).

Nous avons été purifiés par le Christ dans la fontaine de sang et d'eau qui jaillit de son côté; son sang nous a rachetés et l'eau nous unit à son Esprit en amour… c'est ce que nous montre l'eau qui est mêlée avec le vin dans le calice où l'on consacre le sang.

Nous te prions, Seigneur, pour les néophytes renouvelés par les sacrements jaillis de ton côté.

24 août

Obsèques de notre soeur Marie-Pascal

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21 août


21ème dimanche
du Temps ordinaire

Annonce de l'endurcissement des Juifs et du salut des païens
(Lc 13, 22-30)


La position des Juifs ayant une responsabilité sur le peuple, s'est durcie de plus en plus à l'égard de Jésus, mais cela n'empêchera pas la croissance du Royaume. Dans ce contexte une question est posée à Jésus sur le nombre de ceux qui seront sauvés.

22 Et il passait par villes et villages, enseignant et faisant route vers Jérusalem.
23 Or quelqu'un lui dit: Seigneur, est-ce que ceux qui sont sauvés sont peu nombreux? Celui-ci leur dit: 24 Luttez pour entrer par la porte étroite, parce que beaucoup, je vous dis, chercheront à entrer et ne pourront pas.
25 Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous commencerez à vous tenir dehors et à frapper à la porte disant: Seigneur, ouvre-nous, et ayant répondu il vous dira: Je ne sais pas d'où vous êtes. 26 Alors vous commencerez à dire: Nous avons mangé devant toi et nous avons bu et tu nous as enseigné sur les places publiques. 27 Et il vous dira, disant: Je ne sais d'où vous êtes; éloignez-vous de moi, artisans d'injustice. 28 Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham et Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous jetés dehors. 29 Et ils viendront du levant et du couchant et du nord et du midi et ils se coucheront à table dans le Royaume de Dieu.
30 Et voici: Des derniers seront premiers et des premiers derniers.

Alors qu'il n'a pu traverser la Samarie parce qu'on refusait de l'y accueillir (9, 23), Jésus continue son chemin vers Jérusalem, en longeant la frontière de ce territoire. Il marche donc vers le Jourdain. De nouveau, quelqu'un lui pose une question. Cette fois, elle porte sur le nombre des sauvés. La façon de formuler la demande montre que cet homme est porté à croire qu'ils seront peu nombreux. Comment le comprendre dans la bouche d'un Juif? En effet, par la pratique de la Loi, les Juifs sont assurés de leur salut puisque la sainteté de Dieu les rend saints. Mais on peut entendre «peu nombreux» de ceux qui ne sont pas Juifs. Y en aura-t-il? Ou encore «peu nombreux», car uniquement des Juifs? Peu peuvent remplir les conditions pour être sauvés. Le Royaume, en effet, croît d'une façon irrésistible comme nous venons de le voir; mais qui est concerné? Un petit nombre? Jésus ne répond pas à la question posée et au «peu nombreux», il répond par «beaucoup». Ce qu'il faut savoir, c'est que beaucoup n'entreront pas, faute d'en avoir pris les moyens. La porte qui permet d'entrer dans le Royaume est étroite; on ne peut la passer qu'en luttant, en faisant des efforts pour se convertir, en faisant fondre l'embonpoint de la superbe hypocrite; or tout ce qui précède a montré que les auditeurs de Jésus n'en ont pas le souci. Tous aspirent donc à entrer dans le Royaume et pensent y entrer, mais beaucoup ne le pourront pas. C'est en effet chose difficile qui se prépare dès maintenant.
Jésus propose ensuite une parabole qui se focalise sur ce qui se passera à la porte, le jour du Jugement. Le Maître de maison, après avoir déjà fait entrer des invités, se lèvera et fermera la porte. Alors arriveront les Juifs à qui Jésus est en train de parler. Il auront beau frapper à la porte en suppliant le Maître de maison — qui n'est autre que Jésus lui-même —, celui-ci ne leur ouvrira pas. Il leur dira simplement qu'il ne les connaît. En effet, ils ne lui ont pas donné leur foi quand il était avec eux, assurés qu'ils étaient d'entrer sans faire cas de lui, le moment venu. Ils sont donc étonnés de la raison du refus invoquée par le Maître de maison: comment ne sait-il pas d'où ils sont? N'ont-ils pas vécu près de lui, mangé et bu avec lui? N'étaient-ils pas parmi ceux qui ont écouté son enseignement? Mais Jésus répète ce qu'il vient de dire: «Je ne sais d'où vous êtes». Autrement dit: Vous n'avez pas entendu mon appel à la conversion, vous êtes des artisans d'iniquité qui ne peuvent vivre avec moi. En effet, ceux qui n'ont pas su s'ajuster au dessein de Dieu réalisé en Jésus, ne peuvent vivre avec lui. Et Jésus ne leur permettra pas de franchir la porte. Ce sera alors le désespoir des réprouvés devant un pareil jugement sans appel; ils seront en proie aux pleurs et aux claquements de dents, dans le lieu où ils ont été envoyés: la géhenne. Leur désespoir sera d'autant plus grand qu'ils pourront apercevoir les patriarches et les prophètes déjà dans le Royaume, alors qu'eux-mêmes ont été jetés dehors: la porte ne leur a pas été ouverte.
Si la porte a été fermée pour les Juifs qui ont vécu avec Jésus, elle n'est pourtant pas définitivement fermée; elle s'ouvre ensuite pour les païens venus des quatre points cardinaux, c'est-à-dire de la totalité de la terre. Et ils prennent place au festin messianique (cf. Is 25, 6) alors que les descendants des patriarches en ont été exclus, eux qui faisaient partie des premiers appelés: ils sont comptés parmi les derniers. Des païens, par contre, derniers arrivés, seront premiers: ils entreront dans le Royaume.

18 août

 


Prier le Rosaire avec des spirituels des XIVe et XVe siècles

Mystères lumineux

 

Le Baptême (Ludolphe le chartreux)

Tout le peuple se faisait baptiser et Jésus avait été baptisé lui aussi (Lc 3, 21).

Le Seigneur mêlé avec les esclaves, le Juge confondu avec les coupables vient au baptême, désirant nonpas être purifié par les eaux, mais purifier lui-même les eaux. Ainsi, Jésus vient vers Jean, c'est-à-dire le Créateur vers la créature, le Maître vers le serviteur, le roi vers le soldat, la lumière vers le flambeau, le soleil vers l'aurore, pour confirmer la prédication de Jean et pour recevoir le témoignage de Jean.

Refuge des pécheurs, prends sous ton manteau les nouveaux convertis.

 

Les noces de Cana (Ludolphe le chartreux)

Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui (Jn 2, 11).

Jésus-Christ manifesta sa gloire, c'est-à-dire sa divinité qui était voilée par son humanité. Cette œuvre merveilleuse de sa puissance suprême prouva qu'il était le Seigneur des armées, le Roi de gloire, l'Époux de l'Église, le Créateur de l'univers qui de rien peut faire toutes choses, le Maître du monde qui peut à son gré transformer les éléments.

Femme bénie entre toutes les femmes, présente à ton Fils notre action de grâce pour la révélation de sa gloire.

 

L’Annonce du Royaume (Ludolphe le chartreux)

Je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent (Mt 13, 13).

Le Seigneur, parlant en paraboles et accommodant ses discours à la portée de ses auditeurs, ressemble à un père de famille, sage et magnifique, dont la table abondamment servie offre à tous ceux de sa maison des aliments sains et variés. Approchons-nous aussi, comme le peuple de ce Verbe incarné, de cette sagesse éternelle qui, s'exprimant sous la forme des paraboles, nous racontera des mystères que le monde n'avait point connus.

Vierge priante, montre à tes enfants le chemin vers la sainteté.

 

La Transfiguration (Ludolphe le chartreux)

Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec Jésus transfiguré (Mt 17, 3).

O mon maître! disait Moïse, j'ai figuré ta Passion par le sacrifice de l'Agneau pascal: et Elie: Quand j'ai ressuscité le fils de la veuve, c'était par la vertu de ta résurrection glorieuse. Moïse représentait auprès de Jésus les morts qui seront rappelés à la vie au jour du dernier avènement, et Elie représentait ceux que ce moment terrible trouvera vivant encore.

Héritière de la promesse, fais monter vers ton Fils notre louange pour sa venue.

 

L’Eucharistie (Jean Tauler)

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui (Jn 6, 56).

Pour en arriver là, rien n'est plus utile, pour toi, que de t'approcher de l'adorable Sacrement. Car il te dépouille complètement, intérieurement et extérieurement. De même que toute la nature convertit, digère et fait passer dans les veines la force de la nourriture, de sorte que celle-ci devient une même vie et un même être avec l'homme, ainsi la nourriture divine te dépouille complètement de toi-même.

Soutien des ministres du Seigneur, protège les prêtres dans les tentations qui les assaillent.

15 août

PREMIER SERMON POUR L’ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE

saint Bernard

1. En montant aujourd'hui dans les cieux, la glorieuse Vierge a certainement porté à son comble la joie des citoyens du ciel. Car elle n'est, rien moins que celle dont la voix fit tressaillir de joie, dans-les entrailles d'une, mère. qu'elle a saluée, l'enfant qui. y était encore enfermé. Si l'âme d'un enfant qui n'était pas encore né, s'est fondue de bonheur é sa voix, quelle ne dut pas être l’allégresse des esprits célestes quand . ils eurent le bonheur d'entendre sa voix, de contempler son visage ? Et même pour nous, mes frères bien-aimés, quelle fête n'est point le jour de son Assomption, quels motifs de joie et de bonheur n'y a-t-il point dans son assomption ? La présence de Marie éclaire le monde entier, c'est. au point que les cieux eux-mêmes brillent d'un plus vif éclat, à la lumière de cette lampe virginale. C'est donc avec raison que , les actions de grâce et les chants de gloire retentissent dans les cieux; mais nous, mes frères, il semble que nous avons plus de motifs de gémir que d'applaudir. En. effet, ce monde inférieur ne doit-il pas proportionner son deuil, quand elle le quitte, à l'allégresse même que sa présence répand dans les cieux ? Pourtant, trêve de plaintes chez nous, car, après tout, nous . n'avons point ici une cité permanente, noua aspirons, à celle où Marie fait aujourd' hui son entrée; si nous devons un jour en être citoyens, il est juste que, même dans notre exil, et jusque sur les bords des fleuves de Babylone, nous l'ayons présente à la pensée, nous participions à ses joies, nous partagions son allégresse, surtout à celle qui remplit si bien aujourd'hui même, comme un torrent, cette cité de Dieu, que, même ici-bas, nous en recevons quelques gouttes qui tombent jusque sur la terre. Notre Reine nous a précédés, et le glorieux accueil qui lui est fait doit nous engager à suivre Notre Dame, nous ses humbles serviteurs, en nous écriant : " Attirez-nous à votre suite, nous courrons dans l'odeur de vos parfums. " Notre exil a envoyé en avant une avocate qui, en sa qualité de mère de notre Juge, de mère de la miséricorde, doit traiter en suppliante, mais en suppliante écoutée, l'affaire de notre salut.

2. Aujourd'hui notre terre a envoyé un précieux présent au ciel, pour rapprocher, par cet heureux échange de présents d'amitié, les hommes de Dieu, la terre des cieux, notre bassesse de l'élévation suprême. Un fruit sublime de la terre s'est élevé là d'où nous viennent tous dons excellents, tous dons parfaits, et une fois montée dans les cieux, la bienheureuse Vierge comblera à son tour les hommes de ses dons. Pourquoi n'en serait-il point ainsi ? Car le pouvoir ne lui manquera pas plus que la volonté. Elle est la Reine des cieux, et une Reine de miséricorde, et de plus elle est la Mère du Fils unique de Dieu; est-il rien qui puisse nous faire concevoir une plus haute estime de son pouvoir et de sa bonté ? A moins qu'on ne croie pas que le Fils de Dieu honore sa mère, ou qu'on doute que les entrailles de Marie, où la charité même de Dieu a passé corporellement neuf mois entiers, se soient remplies de sentiments de charité.

3. Si je parle de la sorte, mes frères, c'est pour nous que je le fais, attendu que je n'ignore pas combien il est difficile que dans un si grand dénuement, on ne puisse trouver cette charité parfaite qui ne cherche point ses propres intérêts. Mais, sans parler des grâces que nous recevons pour sa glorification, pour peu que nous ressentions d'amour pour elle, nous nous réjouirons de la voir retourner à son Fils. Oui, mes frères, nous la féliciterons, à moins pourtant qu'il ne nous arrive, ce qu'à Dieu ne plaise, d'être tout à fait ingrats envers celle qui a trouvé; la grâce. Car elle est aujourd'hui reçue dans la cité sainte par celui qu'elle a reçu elle-même la première, lorsqu'il fit son entrée dans monde, mais avec quel honneur, avec quelle allégresse et quelle gloire! Sur la terre, il n'est point un seul endroit plus honorable que le temple du sein virginal où Marie reçut le Fils de Dieu, et, dans le ciel, n'est point de trône supérieur à celui sur lequel le Fils, de Dieu a placé sa mère. Recevant ou reçue, elle est également bienheureuse, elle l’est dans les deux cas d'un bonheur ineffable parce qu'elle l'est d'un bonheur inimaginable. Mais pourquoi lit-on aujourd'hui dans l’Eglise du Christ, précisément le passage où il est donné à entendre, que femme bénie entre les femmes a reçu le Sauveur ? C'est, je pense pour nous faire estimer ou plutôt pour nous faire comprendre combien est inestimable la réception que Marie reçoit aujourd'hui de son Fils par celle qu'il lui a été donnée à elle-même de lui faire. En effet, qui pourrait dire, même en empruntant les secours de la langue des anges et de celle des hommes, comment expliquer de quelle manière le Saint-Esprit est survenu en Marie; la vertu du Très-Haut l'a couverte de son ombre, la vertu de Dieu par qui tout a été fait, s'est lui-même fait chair, de quelle manière enfin le Seigneur de majesté, que l'univers entier ne peut contenir, devenu homme, s'est enfermé dans les entrailles d'une Vierge ?

4. Mais qui pourra se faire une juste idée de la gloire au sein de laquelle la reine du monde s'est avancée aujourd'hui, de l'empressement plein d'amour avec lequel toute la multitude des légions célestes s'est portée à sa rencontre; au milieu de quels cantiques de gloire elle a .été conduite à son trône, avec quel visage paisible, quel air serein, quels joyeux embrassements, elle a été accueillie par son Fils, élevée par lui au-dessus de toutes les créatures avec tout l'honneur dont une telle mère est digne, et avec toute la pompe et l'éclat qui conviennent à un tel Fils ? Sans doute, les baisers que la Vierge mère recevait des lèvres de Jésus à la mamelle, quand elle lui souriait sur son sein virginal, étaient pleins de bonheur pour elle, mais je ne crois pas qu'ils l'aient été plus que ceux qu'elle reçoit aujourd'hui du même Jésus assis sur le trône de son Père, au moment heureux où il salue son arrivée, alors qu'elle monte elle-même à son trône de gloire, en chantant l'épithalame et en disant : "Qu'il me baise d'un baiser de sa bouche. " Qui pourra raconter la génération du Christ et l'Assomption de Marie ? Elle se trouve dans les cieux comblée d'une gloire d'autant plus singulière que, sur la terre, elle a obtenu une grâce plus insigne que toutes les autres femmes. Si l'œil n'a point vu, si l'oreille n'a point entendu, si le cœur de l'homme n'a point connu dans ses aspirations ce que le Seigneur a préparé à ceux qui l'aiment , qui pourrait dire ce qu'il a préparé à celle qui l'a enfanté, et, ce qui ne peut être douteux pour personne, qui l'aime plus que tous les hommes ? Heureuse est Marie, mille fois heureuse est-elle, soit quand elle reçoit le Sauveur, soit quand elle est elle-même reçue par lui; dans l'un et dans l'antre cas, la dignité de la Vierge Marie est admirable, et la faveur dont la majesté divine l'honore, digne de nos louanges. " Jésus entra dans une bourgade , nous dit l'Évangéliste, et une femme l'y reçut dans sa maison (Lc 10,38). " Mais laissons plutôt la place aux cantiques de louanges, car ce jour doit être consacré tout entier à des chants de fête. Toutefois, comme le passage que je viens de vous citer, nous offre une ample matière à discourir, demain, lorsque nous nous réunirons de nouveau, je vous ferai part, sans céder à l'envie, de ce que le ciel m'aura inspiré pour vous le dire, afin que le jour consacré à la mémoire d'une si grande Vierge, non-seulement nous soyons excités à des sentiments de dévotion ; mais encore a faire des progrès dans la pratique de notre profession, pour l'honneur et la gloire de son Fils, Notre-Seigneur, qui est Dieu béni par-dessus tout dans les siècles. Ainsi soit-il.
 

14 août


20ème dimanche
du Temps ordinaire

« Un disernement en cours »
(Lc 12, 49-53)


Face aux exigences posées par Jésus, chacun doit prendre position, sans attendre le jour du jugement.

49 Je suis venu jeter un feu sur la terre, et ce que je veux: que déjà il soit allumé. 50 Or j'ai à être baptisé d'un baptême et combien je suis angoissé jusqu'à ce qu'il soit accompli. 51 Pensez-vous que je sois venu donner la paix sur la terre? Nullement, je vous dis, au contraire la division. 52 Car dès maintenant cinq dans une seule maison seront divisés: trois contre deux et deux contre trois, 53 ils seront divisés père contre fils et fils contre père, mère contre la fille et fille contre la mère, belle-mère contre la belle-fille et belle-fille contre la belle-mère.

Jean Baptiste avait annoncé que Jésus baptiserait dans le feu (3, 16). Ce feu est un feu purificateur qui opère un discernement et obligera chacun à se positionner par rapport à Jésus. Ce feu mettra chacun en face de sa conscience; il ne sera plus possible de biaiser devant les paroles de Jésus. Jésus est venu pour répandre ce feu sur la terre, comme il le dit. Sa volonté? Qu'il soit déjà allumé. Mais auparavant, il doit recevoir un baptême dont le baptême dans le Jourdain était une préfiguration: une plongée dans la mort. Cette perspective le remplit d'angoisse, angoisse qui arrivera à son paroxysme à Gethsémani (22, 43).
Croire que Jésus va instaurer la paix messianique est donc une illusion; il apporte la division qui d'ailleurs est déjà là, bien qu'encore latente: il existe des clans qui s'opposent les uns aux autres à cause de la foi en lui. Le discernement opéré par le feu portera la division à son paroxysme, avec une opposition de personne à personne au cœur même des familles: entre père et fils, mère et fille, belle-mère et belle-fille. Ce qui fait cinq personnes puisque la mère du fils est la belle-mère de l'épouse du fils. Cette division est déjà un jugement.

11 août

Obsèques de notre soeur Anne du Christ

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10 août


 

 

 


Prier le Rosaire avec des spirituels des XIVe et XVe siècles

Mystères joyeux

L’Annonciation (Maître Eckhart)

Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole (Lc 1, 38).

Marie n’aurait-elle pas conçu Dieu d’abord spirituellement que le Seigneur ne serait jamais né d’elle de façon corporelle. Une femme dit à Notre Seigneur: Bienheureux le corps qui t’a porté. Alors Notre Seigneur dit: N’est pas seulement bienheureux le corps qui m’a porté, bienheureux sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la gardent. Il est plus précieux à Dieu qu’il soit né spirituellement de toute vierge ou de toute âme bonne que d’être né corporellement de Marie.

Vierge accueillante à la Parole, apprends-nous à suivre ton exemple.

 

La Visitation (Ludophe le chartreux)

Après que Marie ait salué Elisabeth, Jean tressaillit dans le sein de sa mère (Lc 1, 39.41).

Ressentant la présence du Seigneur, Jean tressaillit d’allégresse dans le sein de sa mère, et il témoigna par certains gestes et mouvements le respect et la joie qu’il ne pouvait exprimer de bouche et de vive voix. Il s’agitait comme s’il eut voulu se lever, sortir du sein de sa mère, aller au devant de son Seigneur et le saluer. C’est alors que Jésus fit de Jean un prophète; car, par ses tressaillements, l’enfant annonça l’arrivée du Sauveur, et commença le ministère de précurseur.

Vierge exultante, partage-nous ta joie.

 

La Nativité (Jean Tauler)

Un enfant nous est né, un fils nous est donné (Is 9, 6).

Cette naissance nous fait penser à la tout aimable naissance qui, tous les jours, et à chaque instant, doit se réaliser et se réalise en chaque âme bonne et sainte, si elle veut bien y donner une amoureuse attention; car pour sentir en nous cette naissance et en prendre conscience, il faut une concentration et un rappel de toute nos facultés.

Mère de Jésus, le Sauveur, enveloppe-nous de ton silence.

 

La Présentation de Jésus (Ludolphe le chartreux)

Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu (Lc 2, 28).

Le Dieu incarné faisait éclater sa puissance, autant qu'il faisait paraître son humilité: un vieillard contenait dans ses bras Celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir; cet homme âgé, qui naguère pouvait à peine se soutenir lui-même, soutenait alors avec facilité l'Enfant divin; il portait avec joie Celui par lequel lui-même était porté et qui, par sa parole toute puissante, porte l'univers entier.

Mère de la miséricorde, entraîne-nous dans l'adoration de ton Fils.

 

Le Recouvrement de Jésus au Temple (Ludolphe le chartreux)

Au bout de trois jours les parents de Jésus le trouvèrent dans le Temple (Lc 2, 46).

Par l'exemple de Marie et de Joseph, apprenons à nous affliger lorsque nous avons perdu Jésus, c'est-à-dire le salut éternel; et c'est ce qui nous arrive lorsque nous avons commis quelque péché. Oh! alors, cherchons-le par les trois jours de la pénitence, c'est-à-dire la douleur de la contrition, par la confusion de la confession et par le labeur de la satisfaction; et soyons sûrs que nous le retrouverons.

Eve nouvelle, par ton intercession, que nous soyons purifiés de tout péché.

8 août

Fête de saint Dominique

« Dieu lui avait imparti la grâce de pleurer sur les pécheurs, les malheureux, les affligés ; par ardeur de zèle pour les âmes qui périssent, non moins que par désir de la demeure céleste, il passait fréquemment toute la nuit en prières. Souvent même en ces veilles il rugissait, du gémissement de son cœur, sans pouvoir se contenir ni empêcher qu’on l’entendît au loin. Souvent encore il assiégeait les oreilles de la clémence divine pour qu’elle daignât lui verser au cœur une charité qui le mit à même de procurer plus efficacement le salut du prochain, à l’exemple de Celui qui s’est livré entièrement pour notre salut. Lecteur assidu, attentif à le bien entendre, du livre intitulé Conférences des Pères, y cherchant la voie et les sentiers du salut, il atteignit un haut degré de perfection. Ce livre traite en effet de la pureté du cœur, des vices et de la perfection de toutes les vertus. Avec l’aide de la grâce, par la lecture fréquente de ce livre, le disciple du Christ atteignit une grande pureté de cœur, le faîte de la contemplation et la perfection de la science spirituelle totale » (Humbert de Romans, Légende de saint Dominique, 9).

Les moniales dominicaines se situent dans le sillage de saint Dominique:

La conversion, élément essentiel de toute vie monastique, l’est spécialement pour nous : nos premières sœurs étaient des converties. Se convertir indique un retournement  : c’est répondre à un appel.
L’appel de Dieu qui nous invite à le suivre nécessite une conversion.
Cette conversion est un approfondissement de la grâce baptismale. Les premières communautés monastiques se présentent comme composées d’hommes en train de se convertir ; et la communauté, par des moyens appropriés, encourage cette conversion. Les moines se mettent en condition de consacrer toute leur vie à cette expérience de conversion qui est l’appel de tout chrétien. Que faire pour être sauvé ? Telle était bien la question des candidats à la vie monastique.
C’est pour cela que les monastères s’appelaient des maisons de conversion ; et ils doivent encore être aujourd’hui des maisons où vivent des converties au Dieu Sauveur, à Jésus-Christ. Toute notre vie est une vie de conversion, un appel à la miséricorde de Dieu, car nous sommes défigurées par le péché.

 

7 août

19ème dimanche
du Temps ordinaire

« Vous aussi, tenez-vous prêts » (Lc 12, 35-40)

Jésus aborde la question de la veille, en deux paraboles.

L'heure incertaine de sa venue (Lc 12, 35-38)

35 Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées; 36 et vous, [soyez] semblables à des humains qui attendent leur Seigneur lorsqu'il part des noces pour que, arrivant et frappant, aussitôt ils lui ouvrent. 37 Heureux ces serviteurs que, arrivant, le Seigneur trouvera veillant! Amen je vous dis qu'il se ceindra et les fera s'étendre à table et, étant passé de l'un à l'autre, il les servira. 38 Et si à la deuxième et si à la troisième veille, il vient et [les] trouve ainsi, heureux sont ceux-là.

Pour ne pas se laisser surprendre comme l'homme qui avait amassé des biens dans ses granges (12, 13-21), Jésus invite ses disciples à veiller. En effet, le Seigneur vient à l'improviste et il veut trouver une maison prête à l'accueillir: les serviteurs avec les reins ceints — c'est-à-dire avec le vêtement retroussé et retenu à la ceinture — et toutes les lampes allumées. Quand le Seigneur de la maison reviendra des noces et frappera à la porte, les serviteurs seront alors prêts à lui ouvrir immédiatement. Ils sont heureux, dit Jésus, d'être trouvés en train de veiller; ils connaîtront une récompense qui dépasse tout ce qui peut se concevoir. En effet, alors qu'ils étaient en tenue de service pour recevoir leur maître, c'est le Seigneur qui se mettra en tenue de service, les fera étendre à table et les servira. Leur mérite sera en proportion de la longueur de l'attente. Si le Seigneur vient à la première veille, à neuf heures du soir, les serviteurs ne feront rien de plus que ce qu'ils font habituellement. Mais si la noce s'est prolongée dans la nuit et si le Seigneur vient à la deuxième ou à la troisième veille de la nuit, soit à minuit ou à trois heures du matin, la vigilance des serviteurs sera méritoire. Ils en seront d'autant plus heureux!

Garder les yeux ouverts (Lc 12, 39-40)

39 Or vous connaissez que si le maître de maison savait à quelle heure le voleur vient, il n'aurait pas souffert que sa maison soit percée. 40 Et vous, soyez prêts, parce qu'à l'heure que vous ne pensez pas le Fils de l'homme vient.

Dans la parabole que nous venons de lire, l'heure de la venue apparaît comme incertaine, mais Jésus insiste sur ce point à l'aide d'une petite parabole qui se place du point de vue de celui qui vient et non plus du point de vue des serviteurs: la veille prend donc un caractère eschatologique. Nous ne savons pas quand le Seigneur vient; il vient à l'improviste non seulement à la fin de notre vie, mais aussi au dernier jour; et dans les deux cas, nous ne connaissons ni le jour ni l'heure. Dans cette deuxième parabole, parabole du voleur, Jésus met en lumière un premier aspect de la veille: tenir les yeux ouverts dans la nuit. Il se compare à un voleur qui vient à l'improviste pendant la nuit, alors que la vigilance est relâchée. Si le propriétaire de la maison savait quand le voleur va venir, il veillerait pour protéger ses biens. Or il faut avoir autant de soin de son âme que de ses richesses. Ainsi, le Seigneur venant lui aussi à l'improviste, les disciples doivent-ils constamment être prêts. Saint Grégoire commente: «Le Seigneur a voulu que la dernière heure soit cachée, afin qu'on puisse à tout moment croire à sa présence, et faire que nous nous préparions sans relâche à le recevoir, à cause de cette impossibilité où nous sommes de la prévoir». Mais ce n'est pas la seule dimension de la veille. Jésus en explicite une autre dans la parabole suivante.

 

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