Septembre
26 septembre
26ème dimanche Marc, 9, 38-43.45.47-48 Pour écouter l'homélie d'un Père capucin |
38 Jean lui déclara: «Maître, nous avons vu quelqu'un jetant dehors les démons par ton nom et nous l'empêchions, parce qu'il ne nous suivait pas».
39 Mais Jésus dit: «Ne l'empêchez pas. [Il n'est] personne en effet qui fera un signe de puissance en mon nom, et pourra immédiatement dire du mal de moi. 40 Qui, en effet, n'est pas contre nous, est pour nous.
41 Qui en effet vous donnera à boire une coupe d'eau au nom de ce que vous êtes au Christ, amen je vous dis qu'il ne perdra sûrement pas son salaire.
42 Et qui scandalisera un seul de ces petits qui ont foi [en moi], il est bon pour lui que plutôt une meule d'âne soit suspendue autour de son cou et qu'il soit jeté dans la mer.
43 Et si ta main te scandalise, coupe-la: il est bon pour toi d'entrer manchot dans la vie [plutôt] que de partir, ayant les deux mains, dans la géhenne, dans le feu inextinguible.
45 Et si ton pied te scandalise, coupe-le: il est bon pour toi d'entrer dans la vie estropié [plutôt] que, ayant tes deux pieds, d'être jeté dans la géhenne.
47 Et si ton œil te scandalise, chasse-le: il est bon pour toi d'entrer borgne dans le Royaume de Dieu, plutôt que, ayant les deux yeux, d'être jeté dans la géhenne, 48 là où leur ver ne finit pas et [où] le feu ne s'éteint pas.
Accueillir Jésus dans les disciples (Mc 9, 38-41)
Jean prend alors la parole et s'adresse à Jésus en lui donnant le titre de Maître réservé à celui qui enseigne. C'est bien celui qui convient à Jésus à ce moment-là, comme le montre la position assise de Jésus. Jean lui rapporte ce que lui et les autres disciples ont fait au cours de leur mission: voyant quelqu'un jeter dehors les démons par le nom de Jésus, ils l'en ont empêché, parce qu'il ne faisait pas partie du groupe de ceux qui suivaient Jésus. A leurs yeux, seuls ceux qui lui sont proches, ceux qu'il a explicitement envoyés en mission, ont droit de participer au service demandé par le serviteur, d'agir «par son nom» — c'est-à-dire en union avec lui. En fait Jean a la même réaction que les compatriotes de Jésus: ils étaient scandalisés parce que Jésus ne pouvait se prévaloir d'aucune autorité reconnue dans son milieu, pour faire les gestes de puissance qu'il faisait (6, 1-3). L'étranger au groupe des disciples, qui agissait au nom de Jésus, manquait de lettre de mission!
Jésus montre son désaccord et demande à ses disciples de changer d'attitude. Sa réponse élargit le débat. Il ne se contente pas de trancher s'il est licite ou non d'expulser des démons en son nom sans en avoir reçu mission. Il englobe dans une même perspective tout geste de puissance fait en son nom, donc par un don venant de lui; c'est cela que les apôtres n'ont pas vu. Quelqu'un qui accomplit de pareils gestes en son nom est en communion avec lui; il n'y a donc pas à craindre quelque chose de néfaste de sa part: il ne se servira pas par la suite du don qui lui est fait, contre celui qui le lui a donné. Il faut donc laisser toute liberté d'action à celui qui agit en son nom, même s'il ne fait pas partie du groupe de ceux qui le suivent. Jésus est libre de donner ses dons à qui lui plaît! Servir est offert à tous. Jésus, dans un deuxième temps, élargit encore davantage la question: «Qui en effet n'est pas contre nous est pour nous» (9, 40). Le «moi» du verset précédent — «dire du mal de moi» (9, 39) est devenu un «nous». Jésus et ses disciples ne font qu'un; ce que l'on fait à Jésus est fait à Jésus uni à ses disciples. La communion avec Jésus est communion avec ses disciples: ils forment un «nous», le «nous» ecclésial. Etre pour Jésus, l'accueillir, c'est accueillir aussi ses disciples. Et Jésus en tire la conséquence: une coupe d'eau offerte aux disciples, en signe d'accueil, parce qu'ils sont au Christ, mérite un salaire; Jésus s'engage à leur égard. Les disciples, non seulement doivent se faire serviteurs, accueillir un petit enfant, mais ils sont eux-mêmes un de ces petits enfants dont Jésus vient de parler (9, 36): ceux qui les accueillent au nom de Jésus, accueillent Jésus lui-même et ils auront un salaire pour leur geste. Ils ne sont cependant pas les seuls à être serviteurs de leurs frères, tout homme est appelé à cela. Tel est l'enseignement que Jésus donne à ses disciples: les serviteurs sont eux-mêmes servis.
Le scandale, cause de perdition (Mc 9, 42-49)
Après avoir envisagé le cas de ceux qui accueillent ses disciples, Jésus parle de ceux qui scandalisent un de ces petits qui croient au Christ (9, 42). Scandaliser, c'est faire tomber. La parabole du grain semé nous a appris que la détresse ou la persécution peuvent être cause de scandale (4, 17) pour ceux qui sont semés dans la pierraille et qui n'ont pas de racine. Ceux qui sont scandalisés sont ces petits qui ont foi en Jésus, qui sont unis à lui, qui sont à lui (9, 41; cf. 1 Co 3, 22-23), mais qui sont encore faibles et fragiles. Malheur à celui qui les fera tomber. L'acte qu'il pose est plus grave de conséquences que s'il était jeté à la mer avec, au cou, une meule qui sert aux ânes à écraser le grain ou à presser les olives. Celui qui scandalise encourt donc un sévère châtiment et la mort.
Celui qui se laisse scandaliser peut d'ailleurs être pour lui-même cause de scandale. Comment? par ses membres. Jésus énumère le pied, la main et l'œil. Le pied est le symbole du pouvoir et de la victoire; on peut lire dans un oracle du Seigneur: «Siège à ma droite, et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône» (Ps 109, 1). Mais ce pouvoir peut devenir un désir de dominer les autres et de les écraser, et entraîner une occasion de chute pour soi-même. La main est le membre qui se tend vers Dieu en signe de supplication (Ps 142, 6); c'est aussi, quand on l'applique à Dieu, le signe de son accueil, de la protection qu'il donne: «En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit» (Ps 30, 5). Mais la main est aussi la main qui prend et se referme, qui accumule le bien de façon indue et refuse de le partager. D'où la parole de Marie dans son Magnificat: «Il renvoie les riches les mains vides» (Lc 1, 53). La main est alors le symbole d'un avoir qui rend orgueilleux et égoïste. L'œil enfin est l'organe qui est destiné à voir Dieu comme le dit Job: «de ma chair je verrai Dieu» (Jb 19, 26). Mais, comme les autres membres, il contient une ambivalence; il est le siège de la convoitise dont il devient le symbole: «Les yeux de l'homme sont insatiables» (Pr 27, 20); ils sont le siège de l'envie.
Ces trois membres dont parle Jésus, symboles des passions mauvaises qui habitent le cœur, détournent de la foi, accueillie avec joie dans un premier temps, celui qui les laisse se développer. La chute s'ensuit. Une amputation, remède radical, est plus enviable que les conséquences entraînées par la satisfaction de ses passions. Car elles privent de la vie, du Royaume de Dieu, et conduisent à un sort comparable au feu de la Géhenne. La Géhenne, ou Vallée de Ben Hinnom, située à Jérusalem, était le lieu où l'on avait installé un brûloir pour les sacrifices d'enfants. On les faisait passer au feu selon un vieux rite cananéen, condamné par la Loi (Lv 18, 21). Marc cite un verset d'Isaïe pour caractériser la Géhenne: «Là où leur ver ne mourra pas, leur feu ne s’éteindra pas» (Is 66, 24). Ce texte renvoie au châtiment sans fin de la fin des temps, qui frappera les ennemis du Seigneur. C'est donc l'entrée dans la vie éternelle qui se joue, lorsqu'on est cause de chute pour soi-même. Perdre certains de ses membres vaut donc mieux que de perdre sa vie (cf. 8, 35).
Jésus passe alors du binôme ver-feu (9, 48), au binôme sel-feu: «Tout [homme] en effet sera salé par le feu» (9, 49). La perspective change: il est maintenant question de «tout homme» (9, 49). Certains manuscrits ajoutent: «comme toute victime doit être salée avec le sel». Cette version du texte oriente vers un verset du Lévitique: «Sur tout présent réservé qui consiste en offrande de céréales, tu mettras du sel; tu ne laisseras pas ton offrande manquer du sel de l’alliance avec ton Dieu » (Lv 2, 13). Le sel avait une valeur purificatrice (cf. Ez 16, 4) et il était aussi signe d'alliance: on l'utilisait chez les nomades dans les repas d'alliance, d'où l'expression «alliance de sel» (Nb 18, 19). Dire que le feu sale, dans ce contexte, peut se comprendre comme ayant une valeur de purification et d'union à Dieu. Marc est donc passé du feu qui châtie au feu qui purifie. Mais les deux ne sont pas opposés. Tout homme sera purifié par le feu au dernier jour, mais ceux qui ont causé leur chute en suivant leurs passions ne pourront jamais être purifiés de ce qu'ils ont fait: le feu qui purifie en salant le cœur, ne pourra pas parvenir à tuer le ver qui les ronge: ils seront donc livrés sans fin au ver et au feu. Le feu purificateur deviendra pour eux le feu du châtiment.
Ayant parlé de l'action de saler, Jésus glisse sur la valeur du sel dans la vie chrétienne; la résonance du mot n'est plus tout à fait la même, car saler n'est plus lié au feu. Le sel est bon dit Jésus. Mais quel est ce sel? Le contexte porte à y reconnaître le renoncement qu'il a demandé au début de son enseignement nouveau: se renier soi-même et porter sa croix (8, 34). Le sel, c'est le renoncement qui conduit à perdre sa vie. Le sel est bon parce qu'il permet de trouver la vie dont prive le scandale, comme nous venons de le voir. Jésus pose alors une question étrange à ses disciples: «Si le sel devient non salé, avec quoi l'assaisonnerez-vous?» Comment en effet le sel peut-il devenir non salé? Cela pourrait bien arriver pourtant lorsque le renoncement à soi-même s'affadit, perd la radicalité demandée par Jésus. Il perd alors sa vertu purificatrice et rien ne pourra la lui rendre. La question ne demandait pas de réponse, car la réponse était évidente. Jésus enchaîne donc: «Ayez en vous-mêmes du sel». Le sel dont parle Jésus ne se rajoute pas à l'extérieur, comme sur les offrandes rituelles. Il doit être intérieur, dans le cœur: c'est lui qui le purifie. D'où l'impérative nécessité d'avoir du sel en soi. Jésus ajoute une autre demande: «et soyez en paix les uns avec les autres». Celui qui est salé par le renoncement ne scandalise pas le petit qui croit en Jésus et ne se fait pas tomber lui-même; il favorise donc la paix dans les relations entre les disciples.
24 septembre
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Mystères glorieux |
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La Résurrection
Si le Christ n'est pas ressuscité, vide est notre prédication, vide aussi votre foi (1 Co 15,14).
Le Christ ressuscité d’entre les morts est le fondement de notre foi. La Résurrection du Christ nous oriente vers une vie enracinée dans l’éternité de Dieu et ouvre un nouvel avenir pour l’humanité entière. En nous dépouillant du vieil homme qui est en nous, nous faisons mourir nos désirs insatiables de biens matériels et l’égoïsme, racine de tout péché. Devenus des hommes nouveaux par le baptême, nous revêtons le Christ pour vivre dans la charité (Audience générale, 27.04.11).
Pour les sœurs dominicaines du Groupement fraternel. Qu'elles témoignent de la miséricorde du Seigneur et de la vie nouvelle.
L’Ascension
Je m'en vais et je viens à vous (Jn 14,28).
Etant donné que Dieu embrasse et soutient l’univers tout entier, l’Ascension du Seigneur signifie que le Christ ne s’est pas éloigné de nous, mais que maintenant, grâce à Sa présence auprès du Père, il est proche de chacun de nous, pour toujours. Chacun de nous peut le tutoyer; chacun peut l’appeler. Le Seigneur se trouve toujours à portée de voix. Nous pouvons nous éloigner de Lui intérieurement. Nous pouvons Lui tourner le dos. Mais Il nous attend toujours, et Il est toujours proche de nous (Homélie pour l'ascension, 30.04.08).
Pour ceux qui, dans l'Ordre, travaillent à servir l’avènement d’une nouvelle manière d’être chrétien dans les différents continents.
La Pentecôte
Je suis venu jeter un feu sur la terre et comme je voudrais que déjà il fût allumé (Lc 12, 49).
Jésus Christ a «apporté sur la terre» non pas la force vitale qui l'habitait déjà, mais l'Esprit Saint, c'est-à-dire l'amour de Dieu qui «renouvelle la face de la terre» en la purifiant du mal et en la libérant de la domination de la mort. Ce «feu» pur, essentiel et personnel, le feu de l'amour est descendu sur les apôtres, réunis dans la prière avec Marie au Cénacle, pour faire de l'Eglise le prolongement de l'œuvre rénovatrice du Christ (Homélie pour la Pentecôte, 31.05.09).
Que le feu de l'Esprit fasse grandir l'unité entre prière et mission, dans les groupes de prière marials.
L’Assomption
Un grand signe apparut dans le ciel: une femme revêtue du soleil (Ap 12,1).
Le ciel n'est plus pour nous un domaine très éloigné et inconnu. Dans le ciel, nous avons une mère. C'est la Mère de Dieu, la Mère du Fils de Dieu, c'est notre Mère. Lui-même l'a dit. Dans le ciel nous avons une Mère. Le ciel s'est ouvert, le ciel a un cœur (Homélie, 15.06.05).
Pour les membres de l'hospitalité du Rosaire. Qu'à l'exemple de Marie, ton humble servante, ils deviennent une vivante louange à ta gloire.
Le Couronnement de Marie
Il jette les souverains à bas de leurs trônes et il élève les humbles (Lc 1,52).
Marie est élevée corps et âme à la gloire du ciel et avec Dieu et en Dieu, elle est Reine du ciel et de la terre. Est-elle si éloignée de nous? Bien au contraire. Précisément parce qu'elle est avec Dieu et en Dieu, elle est très proche de chacun de nous. Lorsqu'elle était sur terre, elle ne pouvait être proche que de quelques personnes. Etant en Dieu, qui est proche de nous, qui est même «à l'intérieur» de nous tous, Marie participe à cette proximité de Dieu (Homélie, 15.08.05).
Prion pour les pèlerins du Rosaire. Que la Reine du Rosaire les entoure de sa tendresse maternelle.
19 septembre
25ème dimanche Marc, 9, 30-37 |
15 septembre
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Mystères douloureux |
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L’Agonie
Père si tu le veux éloigne de moi cette coupe; mais non pas ma volonté, mais la tienne (Lc 22,42).
Jésus, avec son âme humaine, est terrorisé face à cette réalité, qu'il perçoit dans toute sa cruauté: ma volonté serait de ne pas boire cette coupe, mais ma volonté est soumise à ta volonté, à la volonté de Dieu, à la volonté du Père, qui est également la véritable volonté du Fils. Et ainsi, Jésus transforme, dans cette prière, l'aversion naturelle, l'aversion pour la coupe, pour sa mission de mourir pour nous; il transforme sa volonté naturelle en volonté de Dieu, dans un «oui» à la volonté de Dieu (Audience générale, 20.04.11).
Pour les missionnaires de l'Ordre. Que l'union à la volonté du Père soutienne leur apostolat difficile.
La Flagellation
Pilate prit alors Jésus et le fit flageller (Jn 19,1).
La flagellation était la punition qui, dans le droit pénal romain, était infligée comme châtiment accompagnant la condamnation à mort. Selon Jean, celle-ci apparaît comme un acte accompli durant l'interrogatoire — une mesure que le préfet, en vertu de son pouvoir de police, était autorisé à prendre. C'était une punition extrêmement barbare; le condamné «était frappé par plusieurs bourreaux jusqu'à ce qu'ils soient fatigués et que la chair du délinquant pende en lambeaux sanguinolents» (Jésus de Nazareth, tome 2).
Prions pour les hospitaliers du pèlerinage du Rosaire. Que la contemplation de la passion de Jésus soit pour eux source de compassion pour les malades.
Le Couronnement d’épines
Ayant tressé une couronne d'épines, les soldats la mirent sur sa tête (Mt 27,29).
C'est en Marie que Dieu imprime son image, l'image de Celui qui suit la brebis égarée jusque dans les montagnes et parmi les épines et les ronces des péchés de ce monde, se laissant blesser par la couronne d'épines de ces péchés, pour prendre la brebis sur ses épaules et la ramener à la maison (Homélie, 08.12.05).
Prions pour les pécheurs, pour lesquels saint Dominique lançait son cri vers Dieu.
Le Portement de croix
Celui-ci, portant lui-même sa croix, sortit de la ville pour se rendre à l'endroit appelé «Lieu du Crâne» (Jn 19,17).
Dans notre monde actuel, où semblent dominer les forces qui divisent et détruisent, le Christ ne cesse de proposer à tous son invitation claire: celui qui veut être mon disciple doit renier son égoïsme et porter la croix avec moi. Invoquons l'aide de la Sainte Vierge, qui la première, et jusqu'au bout, a suivi Jésus sur le chemin de la croix (Angelus, 31.08.08).
Quand nous sommes dans l'épreuve, que la Vierge glorieuse, la Vierge bienheureuse, nous délivre-nous toujours de tous les dangers.
Le crucifiement et la mort de Jésus
Aux pieds de la croix se trouvait Marie (Jn 19,25).
La douleur de Marie forme un tout avec celle de son Fils. C'est une douleur pleine de foi et d'amour. La Vierge sur la Calvaire participe à la puissance salvifique de la souffrance du Christ, unissant son «fiat», son «oui», à celui de son Fils (Angelus, 17.09.06).
Prions pour les frères et sœurs qui participent, parfois au risque de leur vie, à promouvoir la dignité humaine.
12 septembre
24ème dimanche |
8 septembre
Sanctissima Maria bambina, priez pour nous !
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Mystères lumineux |
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Le Baptême
L'Esprit Saint descendit sur Jésus sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix partit du ciel: «Tu es mon fils; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré» (Lc 3,22).
Cet acte d'abaissement par lequel Jésus veut se conformer totalement au dessein d'amour du Père, manifeste la pleine harmonie de volonté et d'intention qu'il y a entre les personnes de la très sainte Trinité. Par cet acte d'amour, l'Esprit de Dieu se manifeste comme une colombe et vient au-dessus de Lui, et à ce moment-là, l'amour qui unit Jésus au Père est témoigné à ceux qui assistent au baptême par une voix d'en haut que tous entendent (Homélie pour le baptême, 09.01.11).
Prions pour tous ceux qui, dans l'Ordre, œuvre à la catéchèse dans un monde déchristianisé.
Cana
La mère de Jésus dit aux servants : «Tout ce qu'il vous dira, faites-le» (Lc 4,18).
Marie est notre avocate auprès de Dieu. C'est ainsi que nous la connaissons depuis les noces de Cana: comme la femme bienveillante, pleine de sollicitude maternelle et d'amour, la femme qui perçoit les besoins d'autrui et qui, pour y venir en aide, les dépose devant le Seigneur
Prions pour les laïcs dominicains. Qu'ils soient attentifs aux besoins de tous ceux qu'ils rencontrent dans leur vie professionnelle.
L’Annonce du Royaume
L'Esprit du Seigneur est sur moi, il m'a oint pour apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres (Lc 4,18).
Jésus affirme que l’annonce du Royaume de Dieu est le but de sa mission; cette annonce, toutefois, n’est pas seulement un “discours”, mais elle inclut, dans le même temps, sa propre action; les signes, les miracles que Jésus accomplit indiquent que le Royaume vient comme une réalité présente et qu’il coïncide en fin de compte avec sa propre personne, avec le don de soi (Audience générale, 05.05.10).
Prions pour les membres des fraternités sacerdotales dominicaines. Qu'ils soient des éducateurs de la foi, pour le peuple qui leur est confié.
La Transfiguration
Jésus fut transfiguré devant eux; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière (Mt 17, 2).
Pour les sens, la lumière du soleil est la plus intense que l'on connaisse dans la nature, mais pour l'esprit, les disciples virent, pendant un bref moment, une splendeur encore plus intense, celle de la gloire divine de Jésus, qui éclaire toute l'histoire du salut. Saint Maxime le Confesseur affirme que «les vêtements devenus blancs portaient le symbole des paroles de l'Ecriture Sainte, qui devenaient claires et transparentes et lumineuses» (Angelus, 20.03.11).
Prions pour les sœurs Dominicaines chargées de la catéchèse. Qu'elles transmettent le goût de la Parole de Dieu.
L’Eucharistie
Ceci est mon corps qui est pour vous (1 Co 11,24).
l’Eucharistie,trésor le plus précieux de l’Eglise, peut être comparée au cœur battant qui donne naissance à tout le corps mystique de l’Église: un organisme social totalement fondé sur un lien spirituel mais concret avec le Christ. Sans l’Eucharistie, l’Eglise n’existerait tout simplement pas. C’est l’Eucharistie, en effet, qui fait d’une communauté humaine un mystère de communion, capable de porter Dieu au monde et le monde à Dieu (Angelus, 26.06.11).
Pour tous les membres de la famille dominicaine. Que l'eucharistie soient à la source de leur communion.
5 septembre
23ème dimanche Mc 7, 31-37 |
1er septembre
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Mystères joyeux |
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L’Annonciation
L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu (Jn 1,35).
Marie, la mère du Seigneur, nous enseigne véritablement ce que signifie entrer en communion avec le Christ: Marie a offert sa propre chair, son propre sang à Jésus et elle est devenue la tente vivante du Verbe, se laissant pénétrer le corps et l'esprit par sa présence (Homélie, 26.05.05).
Prions pour les moniales dominicaines. Qu'elles recherchent en toute chose l'union avec le Christ.
La Visitation
En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda (Jn 1,39).
Marie porte Jésus dans son sein comme dans un tabernacle sacré et l'offre comme le don le plus grand à Zacharie, à son épouse Elisabeth et également à l'enfant qui se développe dans le sein de celle-ci. Celui qui ouvre son cœur à la Mère rencontre et accueille le Fils et il est envahi par sa joie (Discours, 31.05.06).
Prions pour toutes les équipes du Rosaire; affermis, Seigneur, leur zèle à proposer la foi.
La Nativité
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur (Lc 2,19).
Comme Marie, l'Eglise demeure en silence, pour percevoir et garder en son cœur les échos intérieurs du Verbe fait chair et ne pas perdre la chaleur divine et humaine qui rayonne sa présence. Il est la Bénédiction de Dieu (Angelus, 01.01.07).
Prions pour les frères Prêcheurs. Qu'ils gardent fidèlement la Parole en leur cœur pour l'annoncer avec assurance.
La Présentation de Jésus
Les parents de Jésus l'emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur (Lc 2,22).
En amenant son Fils à Jérusalem, la Vierge Marie l'offre à Dieu en tant qu'Agneau de Dieu véritable qui ôte les péchés du monde; elle le tend à Syméon et à Anne comme annonce de la rédemption; elle le présente à tous comme la lumière pour une marche assurée sur le chemin de la vérité et de l'amour (Homélie, 02.02.06).
Prions pour toute la famille dominicaine: qu'elle soit témoin de la vérité dans le monde.
Le Recouvrement de Jésus au Temple
$Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur (Lc 2,51).
Marie est la Vierge silencieuse, constamment à l'écoute de la parole éternelle, qui vit dans la Parole de Dieu. Marie garde dans son cœur les paroles qui viennent de Dieu et, les unissant les unes aux autres comme dans une mosaïque, elle apprend à les comprendre (Homélie, 01.01.06).
Prions pour l'école de prière mariale; que Marie, qui a éduqué l'enfant-Dieu, continuer à exercer à l'égard de chacun une éducation maternelle, particulièrement les enfants et les jeunes.